AFFOJTICE- La Fraternité numérique JEUNESSE ET TICE

Il convient tout d'abord de préciser ce qu'on entend par pratiques sociales de références, et ensuite d'en étudier leur apport dans l'enseignement de l'informatique au Cameroun. L?idée de pratiques sociales de référence consiste à examiner de quelle manière des activités de production, des activités d'ingénierie, voire des activités domestiques, etc., peuvent servir de référence à des activités scolaires. Au Cameroun, on constate que, l'informatique est une réalité paradoxalement à la fois répandue et cachée pour la majorité de la population, qui interagit quotidiennement avec des outils logiciels. Si ces derniers ont dans les publicités la réputation d'être simples d'emploi, ils posent cependant de nombreux problèmes d'usage. Le problème est alors le suivant, faut il considérer l'informatique comme une discipline universitaire sans homologue scolaire, dans ce cas elle doit être enseigner séparément. Ou alors l'informatique est un ensemble de savoirs intégrés dans d'autres disciplines, dans ce cas il faut l'enseigner en faisant référence aux disciplines classiques. il apparait alors que l'enseignement de l'informatique est un domaine dont l'influence sur l'éducation est potentiellement forte. Pour ce qui est du Cameroun, l'informatique est perçu comme une passerelle entre les différentes disciplines, elle apparait alors comme un moyen de résoudre les problèmes des autres disciplines.

Dernière modification le mardi 11 Novembre 2014 à 16:03:13

Les apports des pratiques sociales de références à l'enseignement de l'Informatique au Cameroun sont envisagés en termes de résolution de problèmes concrets. La résolution de problèmes s' appuie sur des théories importantes pour le didacticien. L'informatique est créatrice d'activités nouvelles.Son développement au Cameroun mettra à la disposition des un et des autres des outils d'aide à la décision : simulation, optimisation, recherche opérationnelle. Ils permettent d'analyser les différents facteurs d'un problème et de les mathématiser de façon à rationaliser les choix.


Dernière modification le mardi 11 Novembre 2014 à 17:17:20

Tout comme l?a suggéré le premier intervenant il faut premièrement définir ce qu?on appelle pratiques sociales de référence ?
Si dans la société camerounaise de nos jours beaucoup de personnes savent ce qu?est un ordinateur très peu sont familier à son utilisation. On remarque cependant une ruée vers les l?adoption des ordinateurs portables je dirai même que les ordinateur de bureau n?ont pas jadis eu une telle popularité (cela pourrai s?expliquer du fait que les coûts sont de plus en plus abordable que l?on ait acheté un ordinateur neuf comme en seconde main). Cette ruée vers l?acquisition d?un ordinateur mondiale démontre le désir qu?on les camerounais de s?arrimer à l?ère numérique. Pour ceux qui en ont les moyens, ils vont s?en acheter mais ce qui n?en ont pas n?en désirent pas moins suivre la donne. Dans cette perspective, l?apprentissage de l?informatique dans les écoles primaires et dans l?enseignement secondaire ne saurait se réduire à la transmission des théories mais plus à la présentation des possibilités qu?offre l?usage de l?informatique. La « façon d?enseigner l?informatique » doit être repensée.

Les pratiques sociales de référence constituent un élément fondamental dans la structuration de séquences didactiques. En tenant compte du rôle que joue la didactique dans l?enseignement, il serait judicieux de prendre en considération la représentation que se fait le camerounais de l?informatique. Cette science étant encore nouvelle dans notre pays, elle pourrait rencontrer des obstacles du fait des mentalités culturelles propres à la société camerounaise. Savoir donc comment notre société appréhende l?informatique devrait nous permettre d?identifier les obstacles que pourrait rencontrer l?enseignement de cette discipline. On évitera ainsi des pertes de temps, d?énergie et des ressources matérielles et financières. Ceci permettra également de mieux cerner le besoin actuel de la société et d?anticiper sur ce qui pourrait être bien pour nous. Ainsi, la didactique de l?informatique au Cameroun se mettra en place sur la base du contexte qui est le notre ; Nous formerons donc des camerounais sur la base de nos réalités et de nos besoins.

La notion de « pratique sociale de référence » proposée par J.-L. MARTINAND désigne toutes les situations
sociales, vécues, connues ou imaginées, auxquelles peut se référer un élève pour donner du sens à ce qu'il apprend.L'enseignement de l'informatique faisant partie des programmes d'enseignement aujourd'hui au Cameroun,rencontre de nombreuses difficultés.Ainsi, quelles sont les apports des pratiques sociales de references pour essayer de remedier à ces difficultés rencontrés?

Les pratiques sociales de reference ont ceci de particulier parcequ'ils aident les enseignants d'informatique à faire accepter aux élèves de nouveau concepts (ordinateur, internet, réseau etc) en faisant le lien entre leurs pratiques vécues et l'informatique.Cela dit, l'enseignant doit pouvoir puiser dans le vécue quotidien, dans les mentalités des apprenants pour amener ceux ci à se sentir concerné par cette discipline qu'est l'informatique. De ce faite, les élèves pourront facilement établir le lien entre ceux qu'ils connaissent bien et ceux qu'ils doivent connaître de l'informatique.

Enfin, nous concluons que les pratiques sociales de référence doivent être une base de connaissances non négligeable qui aidera l'ingénieur pédagogue à créer des ressources numériques pédagogiques numériques pour les élèves de la localité.

Une pratique sociale désigne en sociologie une façon de faire, une action (individuelle ou collective) socialement transmise ou envisagée dans un contexte social. Au Cameroun, l'informatique et les ordinateurs sont de plus en plus présents dans les différentes professions et interviennent dans tout un ensemble de pratiques sociales : optimisation et recherche opérationnelle, automatisation, consultation des bases de données, écriture d'articles ou de rapports. Et dans l?enseignement, nous pouvons remarquer que nous sommes tout à fait ici dans une utilisation de l'informatique comme outil pédagogique au service de différentes didactiques : mathématiques, technologie. Et le didacticien de l'informatique devrait quant à lui se limiter à l'étude de la transposition de la science informatique. Faire ainsi serait quelque peu hâtive et frileuse, ces pratiques sociales de références contribuent à ne plus faire évoluer l?informatique, puisqu?elle devient comme l?esclave des autres disciplines, et pourtant devraient toujours être en perpétuel questionnement qui viseraient à trouver toujours de nouveaux moyens d?automatisation et d?optimisation de nos taches dans l?enseignement de toute discipline. Donc l?informatique devient donc, par les pratiques sociales de références, un « moyen d?enseignement », au détriment de sa considération en tant que « objet d?enseignement ». en somme, nous voulons faire des remarques sur la prise en compte du concept de pratique sociale de référence en didactique de l'informatique : Il est temps que la question de l'informatique à l'école soit envisagée en termes de résolution de problèmes et non d'apprentissage de méthodes ou d'outils décontextualisés

L'enseignement de l?informatique  au Cameroun a bouleversé les m?urs, les façons de faire des Camerounais  tant dans les administrations, dans les ménages, dans les amphis que dans les rues.  Si 20 ans en arrière au Cameroun l?enfant de Douala ne pouvait communiquer avec son cousin à Ngaoundéré de manière rapide et en le voyant à distance si oui en lui écrivant une petite lettre dont la poste se chargera de lui parvenir et Si 30 ans en arrière les mémoires des étudiants ne  se faisaient qu? à la main ce qui était par ailleurs fastidieux, l?informatique est venue tout révolutionner,cette science  a révolutionné la pratique du commerce ; cette science a révolutionné la manière de communiquer des camerounais et surtout dans la manière deformer, d?instruire et d?éduquer les enfants

Dernière modification le samedi 28 Mars 2015 à 16:51:44