Gouvernance en éducation
Le défi moral et l'enjeu de l'éducation à l'intégrité est une interpellation des systèmes éducatifs africains.
APEE : constribution pour améliorer la qualité de l'éducation en Afrique
SECTEUR EDUCATIF
PROJET :
GESTION FINANCIERE ET COMPTABLE
DES ASSOCIATIONS DES PARENTS D’ELEVES (APE)
SOMMAIRE
-
PRESENTATION DU PROJET
-
OBJECTIFS DU PROJET
-
PROPOSITIONS DERIVEES DU PROJET
-
EXECUTION DU PROJET
-
DEVIS ESTIMATIF D’EDITON ET RECHERCHE DE FINANCEMENT
-
PRESENTATION
Les Association des parents d’Elèves en Afrique subsaharienne sont regroupées au sein de la Fédération des Associations Africaines des Parents d’Elèves et Etudiants (FAPE) composée de quatorze pays.
En Afrique de l’OUEST, il s’agit du : Bénin, Burkina –Faso, Côte- d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Togo.
En Afrique centrale ce sont : Centrafrique, Cameroun, Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Tchad.
Le Cameroun, frappé par une crise économique sans précédent depuis la fin des années quatre-vingts, suite à la chute des prix de ses matières premières d’exportation et la détérioration de ses termes d’échange, pour redresser son économique en pleine putréfaction, a du solliciter l’aide des institutions de Breton Wood dont le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale. Celles-ci en réponse à la demande, lui imposèrent des plans d’ajustement structurel au détriment des quinquennaux auxquels il était habitué et qui étaient à l’origine du boom économique du début des années quatre-vingts. Parmi ces mesures aussi impopulaires qu’antisociales imposées par les plans d’ajustement structurels et prises par les pouvoirs publics pour réduire le train de vie de l’Etat dans le secteur éducatif dont il est question dans ce projet figuraient :
-
La déflation entendue par réduction des effectifs de la Fonction Publique qui eut pour conséquence directe dans les institutions scolaires publiques le départ imposant des enseignants réunissant trente années de service,
-
Le gèle des recrutements à la Fonction Publique entraînant par ricochet la fermeture des écoles normales d’instituteurs et même de certaines filières de l’Ecole Normale supérieure, donc plus de rajeunissement de ceux admis plus tard à faire valoir leur droit à la retraite,
-
La suspension des subventions budgétaires de fonctionnement des écoles et établissements scolaires entraînant l’abandon de celles-ci par l’Etat,
-
La baisse drastique des salaires (70%) de la Fonction publique dont ceux des enseignants multipliant les demandes de départ volontaire à la retraite, la démotivation, l’apparition des attitudes immorales telles que la corruption, les détournements des fonds publics, le népotisme etc.,
-
A côté de ces mesures sont venues se greffer celles-là naturelles le syndrome immuno déficitaire acquis (SIDA) et le paludisme qui décimèrent par dizaine de milliers, chaque année, les quelques enseignants ayant soit supporté soit échappé aux mesures d’austérité ci-haut évoquées.
Comme celles-là ne suffisaient pas, le politique s’en est mêlé dans un passé pas très éloigné en rendant l’école primaire publique gratuite. Les mesures d’accompagnement pourtant salutaires et élogieuses prises pour atténuer les effets de la suppression de la contribution exigible n’ont pas produit les résultats escomptés. Le paquet minimum d’abord géré par le ministère pendant longtemps parvenait aux écoles au plus tôt au milieu du deuxième trimestre puis actuellement aux collectivités territoriales décentralisées. L’évaluation bien que peut être trop tôt est assez mitigée. Le crédit de fonctionnement direct des écoles primaires publiques sous forme de caisse d’avances, celui-là géré par les délégués départementaux est jusqu’alors un serpent de mer. Personne ne sait ne sait à quel moment de la fin d’année scolaire les directeurs d’écoles se le feront décharger sur du papier vierge. La multiplication effrénée des établissements scolaires publics sans bâtiments, le site étant trouvé parfois le jour même de l’arrivée du tout premier responsable nommé.
Toutes ces mesures ont eu et ont encore des conséquences graves sur le dysfonctionnement quotidien des institutions scolaires publiques notamment le déficit chronique des enseignants, le manque de consommable didactique, le développement, l’équipement, la maintenance du patrimoine scolaire au point où il fut exigé à l’inscription de chaque élève à la rentrée des rames de papiers, des boîte de craie, des cahiers pour la préparation des leçons, des serpillières, des seaux…
Pour pallier à ces désagréments et à la faillite de l’Etat face à une de ses missions régaliennes qu’est l’éducation, « l’Etat ne peut plus tout faire », rétorquait-on aux parents des institutions scolaires publiques, soucieux de l’avenir de leurs progénitures, de leur élan de solidarité nationale, se sont regroupés au sein de ce qu’on appelle aujourd’hui Associations des Parents d’Elèves pour résoudre au quotidien les problèmes de leur école.
Il s’agit en particulier :
-
Du recrutement et de la paie, des enseignants vacataires,
-
Du recrutement et de la paie du personnel d’appui (secrétaires, agents d’entretien, gardiens…)
-
Le fonctionnement des écoles et établissements scolaires par la fourniture du matériel de bureau et consommable didactique,
-
L’investissement par la construction des salles et spécialisées, leur équipent, leur réhabilitation et leur maintenance.
Cet appui fort louangeur bien qu’irrécusable, encouragé même par l’Etat qui dorénavant considère ces Associations des Parents d’Elèves d’utilité publique comme partenaire incontournable, n’est pas sans conséquences néfastes sur la gestion des fonds collectés. Parmi elles évoque-t-on entre autres modèles de gestion :
-
La navigation à vue
-
Le manque de documents comptable
-
L’absence de formation des responsables des bureaux exécutifs,
-
Les détournements récurrents des fonds
-
L’inexistence des contrôles de gestion
Toutes ces tares sont décriées par tout l’ensemble de la communauté éducative nationale qui réclame à chaque rentrée scolaire la mise sur pied d’un cadre juridique mettant fin à ces dérives qui annihilent les efforts des parents.
Fort de ce constat amer et en appui concret à la politique d’assainissement des finances publiques engagé par le Ministère camerounais des Finances que nous avons conçu pour la première fois et proposé aux Ministères des Enseignements Secondaires et de l’Education de Base des manuels de procédure simplifiée de la gestion financière et comptable des Associations des Parents d’élèves ci-dessous titrés pour tous les ordres d’enseignement percevant les frais APE :
-
BUDGET APE
Ce manuel d’usage annuel est un ensemble de nomenclature des prévisions des recettes et des dépenses d’une APE. Il est composé de quatre grandes parties à savoir : les statistiques, les prévisions des recettes, les prévisions des dépenses et la décision de l’Assemblée générale souveraine. Les prévisions des recettes et des dépenses sont divisées en titres, les titres en chapitres, les chapitres en articles et quelques articles en alinéas.
1ère partie : les statistiques prévisionnelles
Cette partie est subdivisée en deux : les ressources humaines et patrimoniales.
-
Les ressources humaines : elles décrivent les prévisions des effectifs des élèves sur lesquels sera basée l’assiette principale des ressources des établissements scolaires pour l’instant
-
Le personnel : il s’agit des prévisions des personnels vacataires ou d’appui à recruter sur fonds APE ou alors à assister comme ceux en cours d’intégration pour qu’ils ne disparaissent pas après leur première prise de service.
-
Ressources patrimoniales : c’est l’ensemble des biens mobiliers, immobiliers, agropastoraux ou domaniaux appartenant à l’établissement et qui bénéficient des prestations APE.
2ème partie : les recettes prévisionnelles
Elle est composée de trois titres décrivant les prévisions des ressources d’une école ou d’un établissement ainsi qu’il suit :
Titre 1. Excédent des recettes : il s’agit du solde entre les recettes et les dépenses de l’exercice antérieur. Les fonds étant sécurisés en banque, le solde ne saurait être nul. C’est la première recette budgétaire.
Titre 2. Recettes affectées : il est composé de trois chapitres décrivant les prévisions des recettes à collecter et à utiliser directement par l’institution scolaire pour son fonctionnement conformément à la règlementation en vigueur.
Chapitre 1. Contribution volontaire APE
Le groupe nominal « contribution volontaire » est tiré du décret n° 2001/041 du 19 février 2001 portant organisation des établissements scolaires publics et fixant les attributions des responsables des administratifs en son article 46 qui décrit les ressources budgétaires d’un établissement scolaire public. Elle constitue en réalité la seule ressource budgétaire des APE aujourd’hui.
Titre 2. Recettes propres prévisionnelles : il s’agit des recettes rares mais possibles par le dynamisme de certains responsables qui savent se mobiliser pour rechercher des financements en faveur de leurs institutions comme les dons et legs, les souscriptions et subventions, les manifestations socio culturelles.
Titre 3. Micro projets générateurs des revenus : ce titre constitue la véritable révolution des APE que nous voulons pour le vingt et unième siècle. Il s’agit de l’auto financement de celles-ci qui fera d’elles des unités coopératives de production pourvoyeuses d’emplois et des richesses et non des comptoirs de collecte d’impôts comme semble être le cas de nos jours. Il est composé de quatre chapitres listant les activités de production que les APEE peuvent mener en fonction de leur écologie et de leur environnement, c’est-à-dire de l’agropastoral au social en passant par le marketing.
3ème partie : Dépenses prévisionnelles
Cette partie tout comme celle des recettes comprend trois titres :
Titre 1 : Fonctionnement du bureau exécutif
Ces prévisions des dépenses couvrent 20% des recettes à recouvrer. Elles sont affectées à l’achat des matériels et fournitures de, bureau, aux frais d’organisation des réunions, de participation aux séminaires, d’affiliation à la fédération nationale, aux frais de communications indispensables, à la contribution annuelle et statutaire au fonctionnement de la fédération nationale, aux frais de confection des comptes rendus, des procès verbaux et rapports de réunions etc.
Titre 2. Projet d’école ou d’établissement
Il s’agit des prévisions des dépenses du personnel vacataire et d’appui ou permanent pouvant bénéficier des prestations APE en chapitre 1. En chapitre 2, des dépenses relatives au fonctionnement de l’école ou établissement. En chapitre 3 de l’investissement sous toutes ses formes. Les dépenses du projet d’établissement couvrent environ 80% des recettes à collecter.
Titre 3. Micro projets générateurs des revenus
Pour créer une unité de production, il faut investir. Ce sont les prévisions de dépenses relatives à l’achat de la matière première, au personnel propre à l’APE et à, l’investissement proprement dit. C’est ici que la proposition de création d’une taxe de soutien à l’éducation trouve sa justification pour que ce volet prenne effectivement son envol. Les APE départies du recrutement et de la paie du personnel qui grève les budgets de la plupart de 80% se consacreront effectivement à la production des richesses et d’emplois.
Titre 4. Dépenses diverses
D’aucun diront qu’elles sont sans objet. Mais de façon empirique, elles valent leur pesant d’or. L’hospitalité africaine aidant, généralement à la fin de chaque Assemblée générale, le bureau exécutif offre souvent à la demande de celle-ci un rafraîchissement. D’autre part une haute autorité scolaire ou administrative de passage à l’école ou à l’établissement pour une séance de travail, la pose de la première pierre ne saurait laisser l’APE indifférente.
4ème partie : Décision de l’Assemblée Générale
C’est la partie réservée à l’adoption du budget lui donnant son caractère juridique et consacrant son exécution. Après sa présentation par le Président, les débats démocratiques par l’Assemblée Générale souveraine, tous les membres présents dans la salle apposent leur nom et signature sur la feuille de présence préparée à cet effet dans le document en signe d’adoption. Enfin le Président et le Chef d’établissement apposent les leurs. Un exemplaire de ce budget, est adressé à l’autorité administrative locale pour suivi de l’exécution conformément à la règlementation en vigueur. Un autre exemplaire pour le bureau exécutif requis à tout contrôle, au besoin un autre pour l’école ou l’établissement.
II. LE COMPTE DE GESTION
Il comprend cinq parties détaillées, comme suit :
1ère partie : Rapport moral
C’est le condensé de compte rendu de l’exécution du budget voté. Il présente le taux de recouvrement des recettes et de l’ordonnancement des dépenses, les difficultés rencontrées pour mobiliser les recettes, leur origine et affectation. Enfin des suggestions pour améliorer davantage le niveau d’exécution du budget. Cette partie est présentée par le Président du bureau exécutif.
2ème partie : les statistiques
Elle présente les effectifs des, élèves ayant effectivement payé les frais APE, le personnel recruté sur fonds APE et l’état physico financier des investissements effectués.
3ème partie : Ressources budgétaires
Il s’agit des recettes effectivement collectées, leur origine en comparaison avec les prévisions. Elle comprend quatre titres dont :
Titre 1. Excédent des recettes
C’est le solde effectif entre les recettes collectées et les dépenses ordonnées par le président, liquidées par le chef de poste comptable-matières ou à défaut du chef d’établissement, constaté par la mission de contrôle des services compétents de l’Etat en la matière.
Titre 2. Recettes affectées
Elles comprennent trois chapitres détaillant les recettes effectivement collectées.
Titre 3. Micro projets générateurs des revenus
Pour l’instant cette partie est inexistante dans le compte de gestion d’autant plus que les, APE reste encore budgétivores.
4ème partie : Dépenses budgétaires
Comme pour les prévisions budgétaires, cette partie comprend quatre titres dont :
Titre 1. Fonctionnement du bureau exécutif
Il présente parmi les prévisions quelles dépenses de fonctionnement ont été ordonnées et effectuées.
Titre 2. Projet de l’établissement
Il s’agit des dépenses de personnel, de fonctionnement et d’investissement telles que prévues dans le budget.
Titre 3. Micro projets générateurs de revenus
Il s’agira dans un prochain avenir de présenter parmi les prévisions quelles dépenses de fonctionnement et d’investissement propres à l’APEE ont servi pour créer une unité de production.
Titre 4. Dépenses diverses
Ce sont les dépenses ordonnées et effectuées dans le cadre de la tenue des Assemblées générales et celles dues au passage des autorités scolaires ou administratives.
5ème partie : Décision de l’Assemblée Générale
C’est la partie consacrée à l’approbation du compte de gestion lui consacrant son caractère juridique. Après présentation par le trésorier, des débats démocratiques par l’Assemblée Générale souveraine, tous les membres présents dans la salle de délibération apposent leur nom et prénom sur la feuille de présence prévue à cet effet dans le document en signe d’approbation des comptes. Enfin le Président et le chef d’établissement apposent les leurs.
Un exemplaire de ce compte de gestion est adressé à l’autorité administrative locale pour évaluation. Un autre pour le bureau exécutif requis à tout contrôle de gestion. Au besoin un exemplaire pour l’établissement de rattachement.
III. LE CAHIER DE CAISSE
Bien que les fonds soient sécurisés dans une institution bancaire, ils ne se gèrent pas à l’emporte pièce, mais plutôt par spécialités ou lignes budgétaires. Le cahier de précise les différentes lignes budgétaires d’une APE. Il permet au Trésorier d’avoir au quotidien le niveau d’exécution du budget de chaque ligne budgétaire, de faire son auto évaluation. Son usage est tout aussi recommandé au Président, ordonnateur des dépenses.
IV. 4. LE LIVRE JOURNAL
Il est divisé en deux principales parties : le livre journal proprement dit et l’annexe composé des documents indispensables pour la bonne tenue d’une régie des recettes APE.
-
Le livre journal proprement dit est composé de cent folios. Il comprend des opérations des recettes et des dépenses classées chronologiquement. Il permet au trésorier d’avoir une vue globale du solde au quotidien. C’est par ces folios que le trésorier remonte les opérations budgétaires utiles pour le budget de l’Etat. C’est aussi le registre d’inscription des élèves ayant payé les frais APE.
-
L’annexe est un ensemble des formulaires des pièces comptables qu’un trésorier doit avoir pour justifier ses sorties conformément à la règlementation en vigueur. Pièces, exigées lors du contrôle de gestion budgétaire des services compétents de l’Etat.
V. LE GUIDE PRATIQUE
C’est le condensé de tous les manuels de procédure simplifiée de la gestion financière et comptable des APE. Il explique tous les mécanismes de leur usage, les différents contrôles auxquels peuvent être soumis les gestionnaires des fonds APE, les sanctions qu’ils peuvent encourir en cas d’infraction. En somme c’est la bible du gestionnaire des APE. Reste en préparation sa version anglaise.
-
OBJECTIFS DU PROJETS
Le projet dont il est question à travers les manuels de procédure simplifiée de la gestion financière et comptable des APE vise entre autres à :
-
Harmoniser la gestion financière et comptable des APE dans tous les établissements scolaires du Cameroun où sont collectés les fonds APE comme deniers publics,
-
Arrimer les fonds APE aux régies des recettes de l’Etat
-
Vulgariser au sein des Assemblées Générales souveraines la culture d’adoption du budget, d’approbation ou du rejet du compte de gestion,
-
Inciter et systématiser les contrôles de gestion par les services compétents de l’Etat,
-
Répandre l’autonomie financière des APE par la systématisation de la création des unités de production génératrices des revenus et d’emplois,
-
Elargir l’assiette fiscale de l’Etat par les recettes de service,
-
Former continuellement les responsables des bureaux exécutifs par les séminaires d’imprégnation.
-
PROPOSITIONS FAITES AU GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS
-
Création d’une taxe dite de soutien à l’éducation prélevée sur les frais APE de chaque élève dont le taux sera déterminé par l’Assemblée Nationale. Ces fonds seront collectés par chaque APE et reversés à un compte spécial ouvert à cet effet par le gouvernement (comme par exemple pour les frais d’examen de l’office du baccalauréat) dont le fruit supportera :
a. pour l’enseignement secondaire public, le recrutement massif et la contractualisation des enseignants vacataires déjà nombreux dans ces établissements,
-
Pour l’enseignement privé, la sécurisation de leur pouvoir d’achat quand on sait qu’ils sont partiellement payés au cours d’une année scolaire, les arriérés s’accumulant d’une année à une autre.
-
Pour l’enseignement primaire public, directement reversé aux directeurs d’écoles, remplacera effectivement la contribution exigible supprimée par la gratuité de l’école. Les directeurs d’écoles publics qui sont pourtant à la base de la formation de la citoyenneté ne gèrent rien. Est- ce cela le partage du gâteau national ?
-
Réactualisation des textes sur le Grand Prix National du Travail Manuel élargit aux APE pour les inciter à créer les unités de production.
-
EXECUTION ET FINANCEMENT DU PROJET
Le projet proprement dit consistait en quatre phases. Les travaux ont duré sept ans (2001-2008).
1ère phase : Recherche documentaire
Cette phase a duré un an (2001-2002). Elle a consisté au déplacement du secrétaire de l’AMICALE DES MANGUISSA DE MBALMAYO (AMIMAM) auteur de ce travail qu’il a proposé à l’Assemblée Générale de l’amicale et obtenu son soutien financier pour la collecte des données à travers les textes règlementaires, l’achat des livres relatifs au projet, rencontre avec certaines APE, son hébergement et sa ration. Le financement de cette phase est évalué à cinq cents mille francs.
2ème phase : Conception des manuels
Elle a consisté à la rédaction des cinq manuscrits, l’achat des consommables bureautiques, la mise forme des manuels. Elle a durée deux ans (2002-2004), financée non seulement par l’amicale, mais aussi par les relations personnelles du secrétaire général à concurrence d’environ sept cent cinquante mille francs.
3ème phase : Secrétariat bureautique
C’est la phase concrète où certains membres et amis pouvaient déjà consulter le projet dans la machine. Cette phase s’est entièrement déroulée à Ebolowa. Les secrétariats bureautiques étant à l’époque rare. Elle a consisté à saisir les manuscrits, à les modifier en fonction de la nouvelle actualité en la matière, à la relecture puis à l’impression de la première mouture des manuels qui a été distribuée à plusieurs membres de l’amicale et amis pour d’éventuels conseils et améliorations. Elle a été très difficile compte tenu de l’instabilité de l’énergie électrique dans cette ville. Durée des travaux quatre ans (2004-2008). La deuxième vague d’impression cette fois des tapuscrits à abouti à leur dépôt aux Ministères des Finances, des Enseignements Secondaires, de l’Education de Base, à la CONAC (Commission nationale Anticorruption) et à la Fédération Nationale des APEE du Cameroun (où certains responsables des bureaux exécutifs les ayant feuilletés ne cessent de nous appeler pour savoir où s’en acquérir) dont les réactions de certains sont jointes à ce dossier. Cette phase en fonction des prestations très élevées de secrétariat à l’époque, de l’hébergement et de la ration est estimée à deux millions de francs. Pour atténuer les coûts élevés des travaux de bureautique et acquérir les équipements informatiques, le Secrétaire Général a été envoyé en formation bureautique pour une durée d’un an, car un autre projet similaire celui-là sur la gestion financière des établissements scolaires publics à la lumière du décret n° 2001/041 du 19 février 2001 est en cours.
4ème phase : Edition
Le projet ayant eu l’aval du gouvernement qui a demandé une large diffusion auprès des parents d’élèves exige beaucoup de moyens financiers compte tenu du volume des exemplaires à fabriquer (voir tableau ci-dessous). Nous sommes entrés en contact avec certaines maisons d’édition du pays notamment la SOPECAM et le CEPER. Pour la première, elle est très intéressée par le projet, mais ignore comment rentrer dans ses fonds. Elle aimerait plutôt que le projet soit préfinancé. Pour la seconde, elle veut éditer à concurrence de 10% des recettes d’exploitation puisque c’est elle qui finance entièrement le projet. Nous étions encore à ce niveau des discutions lorsque nous apprenions dimanche 15 Mai 2011 à la cathédrale de Mbalmayo à la messe de 6h 30 que la Banque Mondiale lançait un concours pour financement des projets des secteurs éducatif, santé et forêt dénommé foire aux idées pour le développement auquel nous prenons part. Ce projet qui peut s’étendre à l’ensemble des pays de la Fédération Africaine des APE mérite une attention particulière.
-
DEVIS ESTIMATIF D’EDITION ET RECHERCHE DE FINANCEMENT
Etablissements scolaires |
|||
Institutions |
Nombre |
Exemplaires par institution |
Total exemplaires |
Ecoles maternelles |
4465 |
5 |
22.225 |
Ecoles publiques |
13856 |
5 |
68.280 |
CES et CETIC |
1326 |
7 |
9262 |
Lycées |
735 |
7 |
5145 |
Collèges privés |
840 |
7 |
5 880 |
Total |
21. 222 |
30 |
111. 092 |
De ce tableau, il ressort qu’il ya 22. 222 institutions scolaires publiques et privées et qu’il faut éditer chaque année 111. 092 exemplaires du projet pour les mettre à la disposition des Associations des Parents d’Elèves. Difficile pour l’Amicale des Manguissa de Mbalmayo d’estimer et de supporter les coûts de fabrication.
Fait à Mbalmayo, le 28 Mai 2011
Le Secrétaire Général
Gratuité de l'école primaire : ouvrir le débat
Echanges sur les ApEE
Les problèmes de l’éducation
-
Manque de conscience professionnel du fait du bon traitement par l’état.
-
Les désinvoltures des enseignants
-
Inadaptations des programmes scolaires
-
La qualité des enseignants et la qualité du service.
-
Non respect des textes de l’ed de base et les conditions de travail des enseignants
-
Gestion hasardeuse et laxiste des responsables
-
Niveau bas des écoliers le non respect des textes qui fonctionnent autour des écoles
-
Chaque élève est une source de revenue pour les établissements les complicités entre les dirigeants qui compliquent l’accès à l’éd. de base.
-
Le mensonge utilisé comme instrument pour tromper les parents l’embrigadement des enseignants et responsables refus de la norme et des règlements
-
Le traitement des enseignements et l’inaction des enseignants face aux traitements réservés la chereté de l’école depuis la gratuité
-
La démission des parents et les manuels scolaires vides qui ne répondent pas aux critères actuels
-
Pénurie des enseignants en zone rurale pléthores des maitres des parents et la cherté des écoles le transfert des compétences et le paquet minimum et les moyens donnés aux mairies est réduites aux portions congrues.
-
Le mauvais traitement des enseignants
-
Les niveaux de l’enseignant
-
La gestion des ressources humaines et l’affectation pléthore et déficit
-
La gestion matérielle
-
L’utilisation abusive des temps des enfants par les cours de répétition (école construite par les branches de mil
-
12 ans on continue à parler du paquet minimum à la base
-
L’état physique des écoles
-
Le partenariat le contrat des enseignants et des parents
-
Les effectifs pléthoriques dans les écoles
-
La pléthore des enseignants et le teamteaching
-
La Mairie et les tables bancs et les vandalismes dans les établissements
-
Plaidoyer CAJAC éducation sans exclusion
-
L’abandon des élèves par les parents
-
Les contributions dans les écoles par les parents sur la gratuité de l’école
-
Opacité qui entoure la gestion des APEE
cartographie des déficits de transparence dans les écoles publiques du Cameroun recherche du terrain : Les directeurs les enseignants et les parents
L’absentéisme dans les écoles
Réseaux pour le plaidoyer pour un ensemble d’action et mutualisation d’actions.(infrastructures, motivation ressources, rémunération, qualité et profil de ceux qui sont en charge
Association des acteurs
Présentation CAJAC (centre d’assistance juridique et d’action citoyenne) et les activités du CAJAC
Assister les victimes d’actes de corruption
Instrument de collecte des données
Campagne de plaidoyer : “ éducation sans exclusion » éducation primaire publique accès équitable à l’éducation pour tous.
Les enfants exclus pour frais APEE
Frais ApEE
Arrivée tardive des paquets minimum
Volume discutable du paquet minimum (100F ou 3000F) ?
Mettre ensemble les acteurs de la sté civile
Signer une pétition en faveur de l’école gratuite
Plateforme électorale pour sensibiliser des lois favorables des campagnes contre les phénomènes de listes
Le fonctionnement des APEE
École publique A
Description de l’école :
Jeune APEE
Assemblée générale après la remise des bulletins
Bilan et projection annuelle suivante mi Aout.
Exécution des besoins liées aux réfections.
La situation des fonds perçus et gestion des fonds le travail collaboratif et les relations avec les dirigeants . Moins de 400 élèves et moins de 200 ont contribué
Demande douce
La sensibilisation : les parents ne répondent pas aux invitations des établissements le salaire des gardiens et les factures d’électricité et l’eau et les urgences non payées
Entretiens des toilettes et
nous n’avons pas d’enseignants d’Anglais
Les fonds sont insuffisants les problèmes sont nombreux par rapport aux demandes et difficultés.
Les APEE sont les uniques pourvoyeurs de fonds de fonctionnement des écoles.
Les volets de gestion
4 groupes dans une enceintes les promiscuités : le manque de sens moral barrière les différents établissements
3organes
-
assemblée générale
-
Comité directeur
-
et bureau exécutif
-
Combien percevez vous comment fixés ou comment perçoivent les frais et les contributions
Le Paquet minimum
Décret du premier ministre
Frais de mission aux enseignants
Paquet minimum
Réfection des bâtiments
En deux semestres : l’inspecteur, le maire le saf et les ingénieurs chargés de la réception
8 millions pour 33 groupes écoles
Le transfert a apporté des probl aux mairies
Paquet minimum arrive au 2è semestres
Receveurs municipaux ou trésor
Responsables d’écoles d’adresser les demandes pour que les bancs soient subventionnés
La mairie ne gagne rien
Éliminer le paquet minimum ?
LA gratuité?
APPES et inspection des services
Les bureaux de l’APEE, le renforcement des capacités, la redevabilité, le contrôle effectif des bureaux de l’APEE,
L’ingérence dans les bureau x de l’APEE
Les textes sont bien faits non vulgarisés
Les rôles limités des OSC qui n’est pas aux côtes pour accompagner et faire comprendre les rôles des uns et des autres dans les écoles
Les fonds destinés à Éducation de Base
La multiplicité des ressources à l’école ,
Éliminer les intermédiaires pour verser directement à l’école pourquoi créer les paquets minimum,
Diminuer les paquets minimum
Imposer le respect de la loi aux employés de l'État.
Respect de la normes
Les tribunaux régionaux le respect de la loi ,
Violations de texte par les circulaires
Traçabilité des ressources transférées aux collectivités : les
Les cadres juridiques textes et réglementations
Le rôle des OSC
Les APEE constituent et jouent pleinement leurs rôles
Gestion et contrôle des ressources redevabilité paquet/, traçabilité/
La Législation
Mutiplicité des textes
Les bénéficiaires ne s’approprient pas les textes
Harmonisation des textes pour éviter les textes pour éviter les circulaires contradictoires
Vulgariser les textes et les mettre à la disposition de tous les intervenants les chefs d’établissements, les enseignants parents et élèves les principaux acteurs leurs expliquer
Renforcer l’encadrement
Mettre en place des dispositifs (comité directeur) qui expliquent encadrent les communautés
Les réglementations pour expliquer
L’état assume la législation
L’applicabilité des lois :
Actions à mener et recommandations
Sensibilisation et prise de conscience des responsabilités pour
Les problèmes de sanctions positives et négatives
L’application des sanctions par l'état
Les sanctions
Jeunesse et Gouvernance: les parlementaires pour la promotion des politiques et Actions en faveur de la jeunesse et de l'enfance.
Vivre Ensemble, Vivre dans la paix
par Marcelline DJEUMENI TCHAMABE.
Rapport d'activités :
A l'occasion de la journée ESPERANCE -JEUNESSE organisée par le groupe de Parlementaires pour la promotion des politiques et Actions en faveur de la jeunesse et de l'enfance, le programme prévoyait :
1 Les exposés
- Représentant du Ministère de l'Education de Base;
- Enseignement secondaire;
- Representant des jeunes;
- Intervention du représentant du minjeune;
2 interventionsdes parlementaires:
- Gaston Komba president du réseau espérance Jeunesse
- Association des jeunes et enfin un Atelier d'échanges sur les questions d'éthiques.
Prenant la parole, le député Komba a inscrit ces activités dans l'activité des députés et a montré l'importance de l'engagement parlement /gouvernement pour la culture de l'éthique dans la jeunesse.
Article 1er du préambule de la Constitution construit la Patrie sur l'idéal de fraternité, de justice et de progrès:
La Fraternité implique la tolerance, l' amour et le pardon
la Justice : gouvernance, égalit é, la transparence
et le progres : culte de l'effort
La dévise du Cameroun est Paix -travail -patrie;
L'hymne nationale quant à lui comporte un ensemble d' indicateurs pour orienter l'action et le comportement citoyen.
A cause de cela le slogan suivant devait être celui de toutte personne"agis toujours comme si tu étais citoyen et législateur
La synergie gouvernement /parlement a donc fait appel aux éducateurs pour
regarder l'homme le transformer et regarder l'avenir en le transformantAprès ces paroles de l'honorable KOMBA, la parole est donnée MonsieurDjodom Secrétaire Genéral du Ministère de l'education de base qui a à travers son exposé démontré la bonnes volonté de son département ministériel qui mene campagne pour l'éducation éthique des jeunes à la base. le chemein parcouru selon lui montre qu'il existe une stratégie et des outils d'éducation qui donnent une place de choix à l'éducation éthique. On a:
-
Journée de l'éthique et du Civisme;
- Les curricula adaptés, inscrits dans la certification et posant la
-
problématique de la formation des jeunes devant s'intégrer dans leur environnement;
-
Stratégie de l'éducation avec l'appui de ses différents partenaires pour atteindre cet idéal.
-
Toujours dans le sens de cette synergie de l'éducation, le Dr evelyne Poudi Ngollé va prendre la parole pour décrire le cas des Enseignements Secondaires. Elle va énoncer les reformes profondes du système éducatif pour former une jeunesse intègre.
Honorable Itong vice President de l'assemblée va alors prendre la parole pour donner les enjeux du groupe parlementaire pour la jeunesse.
Il fait une série de constats majeurs: La jeunesse est la Cible majeure du débat du jour , l' objectif étant d'alimenter la réflexion et esquisser les perspectives nouvelles ethique et morale chez les jeunes car on constate que malgré l'éducation:
- Il y a recul des valeurs chez les jeunes
- Les élèves passent 8h à l'heure à l'école par contre 16h / 24 dans le cercle familial
D'où un certain questionnements:
- L'approche methodologique est -elle efficace pour induire des changements?
- Tous les partenaires sont -ils impliqués au même dégré?
- Ces methodologies tiennent -elles compte de l'environnement et des pressions psychologiques , mentales audio -visuelles sur les jeunes ?
A partir de ce questionnements, quelques Interpelations sont faites: c
la jeunesse c'est l'espoir, l'avenir, le devenir d'où l'exhortation de la jeunesse au sens éthique, à plus de vertu. Il conclut que l' on ne peut pas rester indifférent à la formation d'une jeunesse ayant le sens des valeurs fondamentales. Selon lui les recommandations sorties des travaux permettront le saut qualitatif souhaité.
2. Jeunesse -média - éthique
A pports des médias sur la formation l'éthique et morale des jeunes
Media: tout support qui transmet les informations qui peuvent concerner les principes de morales devoirs et droits civiques.
L'état des lieux sur le plan de l'éthique et de la citoyenneité n'est pas reluisant les maux sont nombreux : prostitution, tricherie, tribalisme , mensonge, corruption, les établissements scolaires payants, une administration inefficace
les sectes etc...
Mais les medias n'accordent pas une grand place aux problèmes des jeunes et de la jeunesse , selon l'orateur, on peut avoir quelques debats sporadiques par les participants choisis sans efficacité, les jeux idiots, les concours; il n ya pas de journaux specifiques pour les jeunes; aucune loi ne vise à proteger la jeunesse contre les photos pornographiques, certaines chaines présentent les films X à des heures où les jeunes sont encore éveillés; les predications, des films non tolerables ; erotiques et violents.
En 1982, le Président de la République Paul BIYA avait déjà parlé de Rigueur moralisation, justice sociale et contrat social Mais le manque de civisme empêche les uns et les autres à remplir ses devoirs, vote ,respect des lois , avoir une carte d'électeurs...
Les emissions médiatiques ne renforcent pas l'apprentissage scolaire. Il y a donc absence de continuité entre ce qu'on leur apprend sur les bancs et ce que les medias enseignent. Les deficits informations font que les jeunes sont
victimes de la mauvaise gouvernance 60% des jeunes (10 et 15 ans que les orientations politiques sont données (ecole famille et médias)
Il manque des instances régulatrices pour garantir aux jeunes cette régularité conforme au modèle de demain inculquer les règles morales qui feront d'eux des bons citoyens
On releve que les media ne peuvenet jouer ce rôle par absence d'interêt, de volonté et de formation.
Qu'est ce qu'on peut attendre des média ?
Les émissions de jeunes n'attirent pas les publicités
Les structures d'encadrement de la jeunesse, conseiller de jeunesse et d'animation ne sont pas recherchés pour presenter et expliquer les informations;
- Il est necessaire d'associer les structures qui travaillent sur la jeunesse , INJS, reseaux associatifs facilitateur des messages pour les enjeux bien cernés
- Ouvrir les espaces pour informer et former la jeunesse;
- Medias d'éduquer vise à developper des comportements civique pour s'impliquer dans les communautés et s'engager pour dire son mot
- Argumenter pour former la democratie ensemble;
- Former à participer aux grands débats sociaux à raffiner leurs jugements poser le regard critique sur la société donc ils sont membres
- Recenser les problèmes éthiques, les enjeux de droits citoyens entre les jeunes et avec les jeunes pour en faire des citoyens modèles de demain, les jeunes rejetés au second et les vieux en avant;
- Résolution et pétition sur la question des jeunes
- Les femmes sont relegués et mis à part de l'éducation des jeunes donner aux jeunes la chance et aux femmes et vous verrez ce qu'ils sont capables de faire affirmera une député;
- Encadrer l'audio visuel public pour encadre les programmes grilles de professionnels aplliquer le decret de 1988 créer :conseil d'administrationet les comités de programmes;
- Impliquer le législateur dans les média, mission de service public, interet public est defini par le legislatif et l'état, le parlement n'est pas representé dans les conseils;
- Envisager l'opportunité une école des parents qui s'approprient l'education morale seminaire pour les parents;
- vulgarisation et remise en viguer des structures de la jeunesse
- Allocation des moyens aux strutures de jeunesse;
-
Le Cameroun doit avoir une vision morale;
-
offrir des donsn speciaux et des recompenses speciales
-
Faire les classements des établissementsles plus intègres
LA COMMISSION EXAMINERA LES RECOMMANDATIONS POUR LES PETITIONS
Programme d'éducation à l'Intégrité
MINISTERE DE L’EDUCATION DE BASE REPUBLIQUE DU CAMEROUN
-------------------------- Paix – Travail – Patrie
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS
SECONDAIRES
--------------------------
SECERETARIAT NATIONAL A
L’ENSEIGNEMENT PRIVE LAIC
--------------------------
CATHOLIC RELIEF SERVICES
---------------------------
PROJET FIGHT AGAINST CORRUPTION
THROUGH SCHOOLS “FACTS II”
Atelier de formation des responsables et enseignants des établissements scolaires privés laïcs dans le cadre du projet de lutte contre la corruption à travers l’école, 2ème phase.
MANUEL DU PARTICIPANT
Région :
Ville :
Lieu :
Période :
Conception et élaboration :
Valère AYISSI, Inspecteur régional au Projet FACTS II /SENAT LAÏC
Tel. : 96 59 84 61
e-mail : ayissiachile@yahoo.fr
Supervision :
AFANYI NGEH, Chargé de projet FACTS II / SENAT LAÏC
Tel. 94 67 12 86
e-mail : fonloncenter@yahoo.com
Mars 2010
OBJECTIFS GENERAUX DE L’ATELIER
* Impliquer les participants dans la mise en œuvre du projet FACTS II (lutte contre la corruption à travers l’école) ;
* Renforcer les capacités des participants dans l’exploitation du programme d’Education à l’Intégrité.
* Renforcer les capacités des participants dans la création, la mise en place et le fonctionnement d’un ilot d’intégrité ou d’une communauté éducative intègre.
RESULTATS ATTENDUS
* Implication des participants dans la mise en œuvre du projet FACTS II.
*Renforcement des capacités des participants dans l’exploitation du programme d’Education à l’Intégrité.
* Renforcement des capacités des participants dans la création et la mise en place et le fonctionnement d’un ilot d’intégrité ou d’une communauté éducative intègre.
FACILITATEURS
Achile Valère AYISSI, Inspecteur régional ;
AFANYI NGEH, Chargé de projet ;
…………………………, Coordinatrice locale pour le Grand Nord (Adamaoua, Extrême Nord et Nord);
Emmanuel ATENGA, journaliste du projet.
METHODOLOGIE
Approche andragogique et participative centrée sur des exposés- débats, les travaux en ateliers.
DUREE : 2 jours (8 h – 16 h), soit 16 heures.
AGENDA ET CONTENU DE FORMATION DE L’ATELIER
1ère ½ journée:
- MODULE 0 : INTRODUCTION DE L’ATELIER
- MODULE I : PRESENTATION DU PROJET FACTS II
- MODULE II : ENSEIGNEMENT DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE ET CORRUPTION EN MILIEU SCOLAIRE : w
2ème ½ journée
MODULE III : LES PRINCIPAUX OUTILS DE LUTTE CONTRE LA
CORRUPTION ET LEUR CATEGORISATION
MODULE IV : STRATEGIES DE COLLECTE DES DONNEES POUR LE SYSTEME D’INFORMATION DU PROJET.
3ème ½ journée
MODULE V : LE PROGRAMME D’EDUCATION A L’INTEGRITE: w
4ème ½ journée
MODULE VI : SYSTEME NATIONAL D’INTEGRITE, ILOTS D’INTEGRITE ET COMMUNAUTE EDUCATIVE INTEGRE
MODULE VII : COMMENT METTRE EN ŒUVRE LE PROJET DANS NOS ETABLISSEMENTS ?
LES CODES ET PACTES DE CONDUITE: w
MATERIEL DIDACTIQUE
Papiers – conférence, Chevalets, Punaises, Marqueurs, surligneurs, Panneaux de flip- charte, Craie, stylos à bille, crayons ordinaires, gommes, chemises à rabats, Rames de papier A4, Ordinateur Portable, Rétroprojecteur, Imprimante, Photocopieuse, clé USB, Caméra numérique, Appareil photo numérique.
MODULE 0 : INTRODUCTION DE L’ATELIER
Objectifs du module :
Accueillir et installer les participants ;
Présenter les participants ;
Présenter les objectifs généraux de l’atelier, les résultats attendus et l’agenda de l’atelier.
Résultats attendus :
participants accueillis et installés ;
participants présentés ;
objectifs généraux, résultats attendus et agenda de l’atelier présentés.
Indicateurs de résultats
- Les participants ont été accueillis et installés.
Les participants se connaissent mutuellement.
Les participants connaissent les objectifs généraux, les résultats attendus et l’agenda de l’atelier.
Méthodologie : Approche andragogique et participative basée sur les exposés, des jeux et exercices de brise-glace et les dynamiseurs.
Contenu du module
Session unique :
Accueil et installation des participants.
Mot de bienvenue du SEDUC
Présentation des participants et des panélistes.
Présentation des objectifs, des résultats et de l’agenda de l’atelier.
Durée du module : 01 heure
MODULE I : PRESENTATION DU PROJET FACTS II
Objectif du module
Les participants doivent appréhender les contours, les enjeux et le bien fondé du projet FACTS II ;
Résultats attendus : bonne compréhension des contours, des enjeux et du bien fondé du projet FACTS II.
Indicateurs de résultats :
Maîtrise des concepts clés ;
Bonne interprétation des objectifs et des enjeux, et ;
Bonne lecture des stratégies de mise en place du projet.
Méthodologie : Approche andragogique et participative basée sur des exposés- débats et des travaux en ateliers.
Durée : 1 h 30 mn
Contenu du module :
Définition des termes clés ;
Partenaires du projet ;
Contexte et justification ;
Manifestations, causes et conséquences de la corruption en milieu scolaire ;
Populations cibles ou bénéficiaires ;
Localisation du projet ;
Objectifs du projet ;
Stratégies de mise en œuvre et d’intervention ;
Principales activités ;
Résultats de l’évaluation de la phase pilote ;
Durée du projet ;
Organisation et gestion du projet ;
Impact du projet ;
Pérennisation du projet ;
Suivi et évaluation ;
Risques et contraintes ;
Budget et grands postes de dépenses ;
Relations avec les pouvoirs publics.
PROJET FACTS 2
FIGHT AGAINST CORRUPTION THROUGH SCHOOLS (FACTS)
Lutte contre la corruption à travers l’Ecole
Phase 2
PARTENAIRES:
CATHOLIC RELIEF SERVICES (CRS/CM)
LE SECRETARIAT NATIONAL A L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE
LE SECRETARIAT NATIONAL A L’ENSEIGNEMENT ISLAMIQUE,
LE SECRETARIAT NATIONAL A L’ENSEIGNEMENT LAIC, et
LE SECRETARIAT NATIONAL A L’ENSEIGNEMENT PROTESTANT
CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET
Le Problème Objet du Projet
Le phénomène dévastateur de la corruption au Cameroun
Le cri et la prescription des évêques du Cameroun dans la cadre de la CENC
L’approche pédagogique de la lutte contre la corruption
QUELQUES MANIFESTATIONS DE LA CORRUPTION DANS L’EDUCATION
La vente des places disponibles pendant les inscriptions.
Le trafic des bourses d’études disponibles.
L’achat des notes et des diplômes.
Le monnayage des notes.
L’abus d’autorité.
La sollicitation des faveurs des enseignants.
Le détournement de fonds.
Le détournement des frais d’écolage
La falsification des statistiques scolaires.
La création des établissements fictifs.
Le trafic des postes au sein de l’administration du secteur éducatif.
QUELQUES CAUSES DE LA CORRUPTION DANS L’EDUCATION
Les mauvaises conditions de travail des enseignants et des autres agents.
Les dysfonctionnements du système de contrôle des structures d’enseignement.
L’absence de moralité et le manque d’intégrité.
Le non-respect des droits des autres.
La culture de l’impunité.
L’absence de vocation.
L’absence de culture patriotique
QUELQUES CONSEQUENCES
La perte du goût de l’effort et de l’esprit d’émulation au niveau des élèves
La promotion des valeurs négatives par certains personnels de l’éducation
Le ralentissement de la création et de l’amélioration des infrastructures scolaires
La dégradation des mœurs au sein des établissements.
L’aggravation de la pauvreté.
La dévalorisation des produits du système éducatif camerounais
Aggravation du chômage.
Une très mauvaise image du pays sur le plan international
L’instauration d’une culture de la facilité
L’aggravation de l’insécurité et du grand banditisme
L’incapacité à atteindre les objectifs du millénaire dans le domaine de l’éducation
LES POPULATIONS CIBLES OU BENEFICIAIRES DU PROJET
980 000 Elèves (5 à 20 ans)
600 000 parents d’élèves (23 à 70 ans et plus)
28 671 enseignants (23 à 60 ans)
12 000 personnels administratifs des établissements (20 à 60 ans)
7000 autorités religieuses (22 à 70 ans et plus)
2000 autorités municipales et administratives (22 à 65 ans et plus)
180 députés (25 à 70ans et plus)
120 hauts responsables de l’enseignement (25 à 60 ans)
Soit : 1 629 971 intervenants directs et 3 259 942 intervenants indirects pour un total de 4 889 913 bénéficiaires.
LOCALISATION : YAOUNDE avec une envergure nationale.
DESCRIPTION DETAILLEE DU PROJET
OBJECTIF GENERAL DU PROJET: diminuer la corruption
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Objectif spécifiques N° 1 : Les établissements scolaires du Cameroun doivent devenir des milieux qui soutiennent l’intégrité.
Objectif spécifiques N° 2 : Les attitudes et comportements de la communauté éducative du projet doivent refléter l’intégrité.
Objectif spécifiques N° 3 : Les structures d’encadrement et de gestion de l’éducation doivent avoir la capacité de continuer à mettre en œuvre et à renforcer les initiatives de lutte contre la corruption.
COMMENT CELA VA SE PASSER CONCRETEMENT SUR LE TERRAIN?
Un cours d’Education à l’intégrité sera dispensé dans les salles de classes de la Sil en terminal en français et en anglais par des enseignants qui auront préalablement suivi un séminaire de formation d’éducation à l’intégrité.
Les supports didactiques conçus comprennent : « les guides de l’éducateur » ; « les cahiers de l’élève » (; les jeux à l’intégrité ; les codes d’intégrité ; les pactes d’intégrité, etc.
LES APPROCHES METHODOLOGIQUES PRECONISEES
Les différentes approches méthodologiques privilégient à la fois la pédagogie centrée sur l’élève (NAP), la pédagogie de l’action et de la compétence (APC) et la pédagogie du groupe.
Avec pour finalité de permettre aux apprenants de savoir agir (savoir+ savoir faire + savoir être) face aux situations-problèmes de la vie
PRINCIPALES ACTIVITES DU PROJET
Faire une étude de base dans tous les ordres d’enseignement.
Adapter les outils didactiques à tous les ordres d’enseignements du projet
Former le personnel du projet, les enseignants, les responsables d’établissement, le personnel administratif à l’éducation à l’intégrité
Produire le matériel didactique
Former les élèves
Sensibiliser toutes les composantes de la communauté éducative sur les enjeux de la corruption
Faire une enquête sur la situation de l’enseignement privé au Cameroun
Mener un plaidoyer pour l’amélioration de l’enseignement privé
Animer un organe d’expression (un journal) sur l’éducation à l’intégrité
Mettre en place un observatoire de la corruption dans l’éducation
Concevoir et animer un site web du projet
Faire le suivi rapproché du projet (les coordinateurs locaux)
LES RESULTATS DE L’EVALUATION DE LA PHASE PILOTE DU PROJET
Production d’outils didactiques pertinents et adéquats d’enseignement à l’intégrité ;
Distinction d’un acte/comportement de corruption de celui d’intégrité chez les élèves ;
Dénonciation des actes de corruption à l’école et en dehors de l’école par les élèves ;
Réduction considérable de la tricherie par les élèves ;
Culture du goût de l’effort ;
Augmentation vertigineuse des déclarations et remises d’objets perdus et retrouvés au niveau des directions des établissements par les élèves ;
Réduction considérable des détournements des frais de scolarité chez les enseignants et les chefs d’établissements ;
Transformation de tous les établissements pilotes en zones d’intégrité ;
Engouement général des parties (parents, responsables d’établissements, enseignants et élèves) au projet;
Demande persistance d’extension du projet à tout le système éducatif camerounais etc.
LA STRATEGIE D’INTERVENTION
Au niveau de la formation
Le design des établissements du projet (Zone d’intégrité)
La communication soutenue sur le projet
Les approches de sensibilisation des différents intervenants
La stratégie du plaidoyer
DUREE DE MISE EN ŒUVRE DU FACTS II : 5 ans à partir de 2009
ORGANISATION ET GESTION DU PROJET
1.STRUCTURE DU PROJET
Le projet FACTS II est coordonné par le Secrétariat de Coordination (SECO) qui est composé des 4 Secrétaires Nationaux de l’Education, du représentant du CCS/PPTE et du CRS. C’est un organe qui définit la politique de mise en œuvre du projet et veille à son application.
Une fois la politique définie, chaque SENA est responsable de la mise en œuvre du projet dans son ordre d’enseignement. C’est dire qu’il supervise le travail de tout le personnel du projet de son ordre d’enseignement et veille à l’utilisation du matériel et des fonds du projet. Les chargés de projet et leurs collaborateurs exercent leurs activités de management du projet sous leur supervision.
Le CRS assure l’appui technique et la supervision des activités du projet. Il dresse les rapports à soumettre aux différents partenaires financiers du projet.
2.IMPACT DU PROJET
Réduction des pratiques de corruption dans le système éducatif camerounais grâce à un changement d’attitudes au sein de la communauté dans son ensemble
Augmentation du nombre de personnes acquises au comportement d’intégrité
Définition des repères positifs pour les enfants.
La diminution des pratiques de corruption dans l’éducation grâce à l’action de l’Observatoire National de la corruption dans l’éducation.
Renforcement de la cohésion sociale au Cameroun grâce à l’intégration dans un même projet des ordres d’enseignements d’obédiences religieuses différentes.
3.PERENNISATION DU PROJET
Les acquis de la formation à l’intégrité à tous les niveaux
Les acquis en termes d’outils didactiques du projet
La formation continue des enseignants
Les retombées de la sensibilisation de la communauté éducative sur les dangers de la corruption
La contribution des bénéficiaires en termes de couverture des frais de production du « Cahier de l’élève » constitue un appoint devant permettre la continuation du projet après l’arrêt du financement
L’intégration définitive de l’éducation à l’intégrité dans les programmes d’éducation au Cameroun.
SUIVI ET EVALUATION DU PROJET
Les indicateurs du cadre logique sont complétés par les résultats de l’étude de base. Ces informations combinées constitueront la base du suivi/évaluation du FACTS II. Il est prévu 4 niveaux de suivi
Le suivi du projet par les coordinateurs locaux
Le suivi du projet par les inspecteurs régionaux
Le suivi par les chargés de projet de chaque ordre d’enseignement ainsi que les SENA
Le suivi du CRS
A ce suivi régulier, il faut ajouter le suivi à divers niveaux des responsables des Ministères en charge de l’éducation et des Finances qui descendront sur le terrain voir la mise en œuvre du projet.
Une évaluation à mi-parcours est prévue à la 3ème année du projet
L’évaluation finale est prévue à la dernière année du projet
Un audit est prévu à la fin du projet.
RISQUES ET CONTRAINTES
L’insuffisance des financements
Certains personnels des établissements du projet qui tirent profit de la corruption peuvent refuser de participer au projet ou le saboter.
Certains évêques et responsables religieux d’autres confessions religieuses impliquées dans le projet peuvent avoir d’autres priorités.
Les parents peuvent s’inquiéter du fait que leurs enfants passent trop de temps sur le programme d’éducation à l’intégrité.
Le projet peut être perçu comme une menace aux pratiques de corruption établies dans l’enseignement tant public que privé bien qu’il bénéficie du soutien des hauts responsables de l’éducation au Cameroun.
L’observatoire National de lutte contre la corruption dans l’éducation peut être perçu comme une arme contre les plus grands fossoyeurs de l’éducation au Cameroun et combattu comme tel.
BUDGET
Le projet FACTS II qui doit toucher près de 5 millions de personnes a un budget de 3.3 milliards
Des contacts effectués jusqu’ici, il y a lieu d’envisager les contributions suivantes :
Montant requis de CRS : 302 millions
Montant requis des Partenaires : 298 millions
Montant requis des Bénéficiaires : 245 millions
Montant requis d’autres partenaires:347 millions
Montant requis auprès des PPTE: 2 091 602 125
LES GRANDS POSTES DE DEPENSES
L’analyse de ce budget permet de constater que les principales dépenses vont dans :
La production du matériel didactique
La formation à divers niveaux
Le suivi du projet.
RELATIONS AVEC LES POUVOIRS PUBLICS
Le lancement de la phase pilote du projet en janvier 2004 a été présidé par le Secrétaire d’Etat à l’Education
La cérémonie de présentation du guide de l’éducateur a été présidée par le Ministre des Enseignements Secondaires représentant personnel du Premier Ministre
La Secrétaire d’Etat aux enseignements secondaires a visité une école pilote
Tous les manuels de l’élève du secondaire sont déjà dans le programme officiel du Cameroun
Le Ministre des enseignements secondaires a procédé le 28 octobre 2009 à la cérémonie de lancement de la seconde phase du projet en tant que représentant du Premier Ministre
Une commission mixte CRS/SENECA/MINESEC sur prescription du MINESEC attend d’être mise sur pied pour examiner l’extension de l’éducation à l’intégrité dans tout le système éducatif camerounais.
Par ailleurs, en 2006, le SENECA a été invite par le Vatican à aller partager l’expérience du projet FACTS dans le cadre d’un colloque sur l’engagement de l’Eglise dans la lutte contre la corruption.
TEMOIGNAGE
« Lorsque nous démarrions le Projet FACTS en 2003 dans notre diocèse, nous n’y voyions qu’un nouvel enseignement destiné à nos élèves. Curieusement, je me suis très vite rendu compte un an après que c’est un programme utile tant pour les élèves, les enseignants, les responsables d’établissements, les parents que pour le reste de la communauté éducative. Car, grâce à l’éducation à l’intégrité, nos recettes des frais de scolarité par exemple ont considérablement augmenté du fait de plus d’honnêteté de nos responsables d’établissements; les enseignants sont plus conscients et courtois; les parents viennent nous témoigner du changement de leurs enfants et de diverses interpellations dont ils font l’objet de ces enfants vis-à-vis du phénomène de la corruption. »
Le Secrétaire à l’éducation du Diocèse de Maroua
MODULE II : EDUCATION A L’INTEGRITE ET CORRUPTION EN MILIEU SCOLAIRE (w)
OBJECTIFS DU MODULE :
Maîtriser les fondements théoriques de l’enseignement de l’éducation à l’intégrité;
Définir le concept de corruption selon les niveaux ;
Identifier les principaux acteurs, les causes, les manifestations et les conséquences de ce fléau dans le système éducatif camerounais ;
Proposer quelques solutions dans l’optique d’endiguer le fléau à différents niveaux.
RESULTATS ATTENDUS :
Maîtrise des fondements théoriques de l’enseignement de l’éducation à l’intégrité;
Définition le concept de corruption selon les niveaux ;
Identification les principaux acteurs, les causes, les manifestations et les conséquences de ce fléau dans le système éducatif camerounais ;
Proposition quelques solutions dans l’optique d’endiguer le fléau à différents niveaux.
INDICATEURS DE RESULTATS :
Bonne manipulation des concepts d’éducation à l’intégrité et de corruption dans le système éducatif.
METHODOLOGIE : approche participative axée sur des exposés-débats et des travaux en ateliers
Durée : 2h (1h de présentation et débats, 30mn de travaux en ateliers et 30 mn de restitution)
Contenu du module :
Fondements théoriques de l’enseignement de l’éducation à l’intégrité ;
La corruption dans le système éducatif camerounais ;
Support didactique : Document power point.
A- FONDEMENTS THEORIQUES DE L’ENSEIGNEMENT DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE
1. qui devrait enseigner l’éducation à intégrité?
2. A quel âge doit-on commencer à apprendre l'Intégrité?
3. Qu’est-ce qui devrait être appris, (le contenu d’apprentissage)?
4. où devrait-on apprendre l'intégrité ?
5. Quels sont les principaux buts ou objectifs de l'enseignement de l’éducation à l'Intégrité dans les écoles?
QU’EST CE QUE L’INTEGRITE?
L’intégrité est la nature saine, conforme au devoir et à la conscience morale, qui se manifeste dans rapports interindividuels des personnes dites modèles.
1. qui devrait enseigner l'intégrité?
a. Professeurs et autre personnel scolaire (éducation formelle);
b. Parents, et membres de la famille étendue (éducation informelle);
c. Le clergé, les Imams et autres autorités religieuses
d. Administrateurs Scolaires, délégués régionaux, administrateurs civils,
e. société Civile
f. Les chefs traditionnels, les Lamidos, Fons, les aînés, notables ; etc. et
g. Le personnel médical, la police, et membres de la magistrature.
Apprendre l'intégrité devrait être l'affaire de tout le monde
2. A quel âge doit-on commencer à apprendre l'Intégrité?
De la conception et pendant toute la vie
3. comment est-ce que l'Intégrité devrait être enseignée?
a. Adultes qui agissent comme modèles du rôle
b. leçons dans les écoles
c. Organiser des séminaires et des ateliers
d. Respecter les codes de conduite
e. S’habiller décemment
f. À travers sketches, théâtres, chansons, poèmes, débats, excursions, etc.
4. Qu’est-ce qui devrait être appris, (le contenu d’apprentissage)?
Les vertus tel que:
Humilité, modestie, solidarité, tempérance et tolérance;
Le respect du bien commun;
Le gout de l’effort;
Détermination, sincérité, honnêteté, loyauté et engagement ;
Amour, la justice, paix et l’équité;
Gentillesse ; Bonté, la Compassion et la générosité ;
Patience ; maîtrise de soi et dignité ;
conscience du devoir et le sens de l’honneur.
5. où devrait-on apprendre l'intégrité ?
- dans les maisons ;
- marchés ;
- classes ;
- églises ;
- mosquées ;
- associations ;
Hôpitaux ;
Séminaires ;
Ateliers ;
Bureaux ; Etc.
6. buts ou objectifs de l'enseignement de l’éducation à 'Intégrité?
Construire une nation juste, paisible, et prospère avec les opportunités pour tous.
Prendre en considération la valeur du moi et la valeur des autres
Encourager la discipline du moi et des comportements courtois
Réduire le phénomène de corruption dans notre société
Réduire le tribalisme et le favoritisme
Promouvoir la culture de la responsabilité, du mérite et du goût de l’effort.
B- LA CORRUPTION DANS LE SYSTEME EDUCATIF CAMEROUNAIS
DEFINITIONS :
Corruption est un abus de pouvoir pour un intérêt personnel.
La corruption c’est le fait de donner et de prendre de l'argent et des matières en échange de faveurs.
C’est une déviance dans la relation entre 2 ou plusieurs personnes consistant pour le corrupteur, d’inciter le corrompu à agir contre la morale afin d’obtenir un service ou une faveur
La corruption est la perversion ou le détournement d’un processus ou d’une interaction entre une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d’obtenir des avantages ou des prérogatives particuliers et, pour le corrompu, d’obtenir une rétribution en échange de sa bienveillance. Elle conduit en général à l’enrichissement personnel du corrompu. On distingue la corruption active et la corruption passive. La corruption active consiste à proposer de l’argent ou un service à une personne qui détient un pouvoir en échange d’un avantage indu. La corruption passive consiste à accepter cet argent ou ce service.
Selon Transparency International, la corruption est l’abus de pouvoir reçu en délégation à des fins privées. []
Cette définition permet d'isoler trois éléments constitutifs de la corruption :
L’abus de pouvoir ;
à des fins privées (donc ne profitant pas nécessairement à la personne abusant du pouvoir, mais incluant aussi bien les membres de sa proche famille ou ses amis) ;
un pouvoir que l’on a reçu en délégation (qui peut donc émaner du secteur privé comme du secteur public).
La définition donnée par le Groupe multidisciplinaire sur la corruption du Conseil de l’Europe est légèrement différente : « la corruption est une rétribution illicite ou tout autre comportement à l’égard des personnes investies de responsabilité dans le secteur public ou le secteur privé, qui contrevient aux devoirs qu’elles ont en vertu de leur statut d’agent d’Etat, d’employé du secteur privé, d’agent indépendant ou d’un autre rapport de cette nature et qui vise à procurer des avantages indus de quelque nature qu’ils soient, pour eux-mêmes ou pour un tiers ».
La corruption apparaît chaque fois que la frontière entre la logique administrative d'intérêt général et la logique économique d'intérêt privé s'estompe ; elle est donc favorisée par l'effacement contemporain de la sphère publique, par l'assimilation à peu près exclusive de la réussite et de l'enrichissement.
TRAVAUX EN ATELIERS
REFLEXION SUR LES DIFFERENTS NIVEAUX DE CORRUPTION
ATELIER N° 1: LA CORRUPTION AU NIVEAU DES MINISTERES EN CHARGE DE L’EDUCATION
Quelle définition peut-on donner ?
Qui en sont les principaux acteurs?
Quelles sont les causes ?
Quelles sont les manifestations?
Quelles sont les conséquences?
Quelles peuvent être les solutions?
Les principaux acteurs
En corrompus, on a :
les ministres,
les secrétaires généraux,
conseillers techniques,
directeurs, sous directeurs, chefs de services, chefs de bureaux, etc.
En corrupteurs, on a principalement :
les parlementaires ;
les lobbyings et groupes de pression ;
les entrepreneurs,
les chercheurs d’emploi ;
fonctionnaires ;
les usagers (parents, élèves).
Les causes:
la pauvreté,
l’ignorance,
le chômage,
la mauvaise gouvernance,
le manque d'intégrité,
tribalisme,
l’impunité,
l’incompétence
l’inefficacité des institutions de lutte contre la corruption
etc.
Les manifestations:
Favoritisme dans prise de décision,
harcèlements sexuels,
incompétence,
gaspillage d'argent, matière et ressources humaines.
Les conséquences:
pauvre productivité,
mauvais conseil,
conflit d'intérêts,
sous-développement,
inefficacité dans gestion.
Les solutions:
Promotion d'éducation à intégrité à tous les niveaux,
mérite rémunérateur,
respect du profil de carrière,
développement équilibré,
équité et égalité de chances,
promotion de la bonne gouvernance.
la décentralisation
la presse libre
la démocratie avec séparation de pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire
ATELIER N° 2: LA CORRUPTION AUX NIVEAU DES SERVICES EXTERIEURS: RÉGIONS, DÉPARTEMENTS ET ARRONDISSEMENTS
Quelle définition peut-on donner ?
Qui en sont les principaux acteurs?
Quelles sont les causes ?
Quelles sont les manifestations?
Quelles sont les conséquences?
Quelles peuvent être les solutions?
Les principaux acteurs
En corrompus, on a :
Les Délégués régionaux et leurs collaborateurs,
Les délégués Départementaux et leurs collaborateurs,
Les inspecteurs d’arrondissements et leurs collaborateurs.
En corrupteurs, on a principalement :
Les entrepreneurs,
Les parents,
Les professeurs,
Les promoteurs scolaires
Les élèves.
Les causes:
Avidité et cupidité,
Tribalisme et favoritisme,
pression politique,
désir incontrôlé pour le sexe.
Les manifestations:
Favoritisme dans les prises de décision,
harcèlements sexuels,
incompétence,
affectations arbitraires d’enseignants,
propositions de nominations fantaisistes,
Sanctions arbitraires d’enseignants,
Fraudes aux examens,
critères de l'admission imprécis dans les établissements.
Les conséquences:
conflit d'intérêts,
incompétentes des responsables nommés.
Promotion en classe supérieure des élèves faibles sous la pression des parents,
Dévalorisation des produits du système éducatif .
Les solutions:
Promotion d'éducation à intégrité à tous les niveaux,
respect du profil de carrière,
équité et égalité de chances,
promotion de la bonne gouvernance.
ATELIER N°3 : LA CORRUPTION AU NIVEAU DES ESTABLISSEMENTS SCOLAIRES
Quelle définition peut-on donner ?
Qui en sont les principaux acteurs?
Quelles sont les causes ?
Quelles sont les manifestations?
Quelles sont les conséquences?
Quelles peuvent être les solutions?
ATELIER N°4: LA CORRUPTION AU NIVEAU DES SALLES DE CLASSE
Quelle définition peut-on donner ?
Qui en sont les principaux acteurs?
Quelles sont les causes ?
Quelles sont les manifestations?
Quelles sont les conséquences?
Quelles peuvent être les solutions?
Les principaux acteurs
Les acteurs sont:
Les enseignants,
Les élèves,
Les chefs de services académiques,
Les surveillants,
Les parents,
Les causes
- Le manque d'éthique professionnelle de la part des enseignants ;
- La pauvreté
- L’ignorance
- La paresse de la part des élèves
- le manque d’intégrité
Les manifestations
- Les enseignants reçoivent des cadeaux des élèves ;
- les enseignants accordent des faveurs particulières
- les enseignants forcent les élèves à acheter des documents qu’ils mettent sur le marché
- La tricherie pendant examens
- les élèves corrompent leurs amis avec les cadeaux pour voter pour eux pendant élections
- les responsables académiques influencent promotion de leurs protégés
- Les parents motivent financièrement les enseignants pour qu’ils favorisent leurs enfants pendant les examens
Les conséquences
- les étudiants méritants sont lésés. Les étudiants faibles sont encouragés,
- faible moralité dans la classe et par conséquent dans le cadre scolaire,
- des insuffisances dans la formation,
- promotion de la culture de la facilité
Les solutions
- tout enseignant doit être formé,
- organisation régulière des séminaires sur le code de conduite pour les principaux acteurs,
- amélioration des conditions de travail des enseignants,
- éducation à l’intégrité obligatoire pour toutes les écoles,
- les études religieuses devraient être obligatoires dans toutes les écoles.
MODULE III :
LES PRINCIPAUX OUTILS DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LEUR CATEGORISATION
OBJECTIFS DU MODULE : Distinguer et catégoriser les différents outils de lutte contre la corruption
RESULTATS ATTENDUS : Distinction et catégorisation des différents outils de lutte contre la corruption
INDICATEURS DE RESULTATS : identification des outils de lutte contre la corruption dans le présent Projet.
METHODOLOGIE : approche participative axée sur des exposés-débats et des travaux en ateliers
Durée : 1h (30 mn de présentation et 30 mn de débats)
Contenu du module :
Support didactique : Document Power Point
LES PRINCIPAUX OUTILS DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LEUR CATEGORISATION
La lutte contre la corruption est un véritable combat, une bataille, une guerre contre le mal, un fléau, des adversaires très puissants, avec beaucoup de moyens, souvent invisibles, sans état d’âme, sans sentiment ni scrupule.
Dans cette lutte, les partenaires n’ont pas toujours les mêmes niveaux de motivation, ou engagements.
Dans cette lutte, la victoire n’est jamais acquise ni définitive
D’où nécessité d’avoir de bonnes armes de guerre
CATEGORIE D’OUTILS DE LCC
Outils de Politique et de stratégie
Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption ;
Stratégies sectorielles (PRECIS);
Système national d’Intégrité ;
Système d’évaluation et d’observation de la LCC;…
PRECIS= PREVENTION, EDUCATION, CONDITION, INCITATION et SANCTION
Outils de Prévention : réduire les opportunités de corruption
Différentes Réformes pour la transparence, la participation…
Audits;
Code de déontologie;
Concours sans corruption…
Outils d’éducation : former et changer les comportements
Formation, éducation, Capacity building;
Communication pour le Changement de Comportements;
Code d’éthique, code de conduite…
Outils d’incitation : renforcer et motiver
Îlots d’intégrité;
Prix d’intégrité;
Label probité;
Concours divers…
Outils de conditions : garantir les conditions de travail et un environnement sain
Outils de sanction : réprimer et d’appliquer la loi
« zéro corruption » ou tolérance zéro (lutte contre l’impunité);
Chaîne pénale judiciaire; Investigation complexe;
Protection de témoins et de dénonciateurs;
« Deal with the past » (tenir compte de l’histoire)
« asset recovery », Coopération internationale…( pour le rapatriement des sommes d’argent détournés)
Outils de mesure de la corruption (ex : le fameux Indice de perception de la corruption de Transparency International, IPC)
Outils spécifiques pour chaque pilier; Société Civile:
Plaidoyer, lobbying
Interpellation (whistleblowing)
Citizen Score Card
Apt-Aid (outil de promotion de transparence des ONGs)…
Outils de Gouvernance, de démocratie, d’Etat de droit, de droits humains, développement socio-économique… et autres outils relatifs aux conditionnalités…
MODULE Iv :
STRATÉGIE DE COLLECTE DES DONNÉES POUR LE SYSTÈME D’INFORMATION DU PROJET FACTS II
LES SUPPORTS DE COMMUNICATION DU PROJET
L’OBSERVATOIRE DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION A TRAVERS L’ECOLE
Définition
Organe de surveillance dont la fonction consiste à dénoncer les actes de corruption, à rassembler et analyser des données afin de disposer des informations qualitatives et quantitatives qui permettent et de mieux cibler notre action contre la corruption en milieu scolaire. Problème d'autant plus délicat que les phénomènes à observer se développent dans le secret.
Les Missions de l’Observatoire
1.Élaborer un instrument efficace d'observation et de suivi du phénomène de la corruption;
2.Constituer une base de données sur le phénomène de la corruption;
3.Formuler des propositions de solutions auprès des 4 SENAT.
Les Sources d’Information de l’Observatoire
1.Chefs d’établissement et enseignants (comité d’intégrité);
2.Les élèves à travers les clubs intégrité (baromètre de l’intégrité au sein de l’établissement);
3.Les associations des parents d’élèves (bureau d’intégrité);
Transmission des Informations à l’Observatoire
1.Boîtes de dénonciation seront installées dans les établissements et placées sous la responsabilité du chef d’établissement. Les clés de ces boîtes seront exclusivement détenues par les coordinateurs locaux du FACTS-II Projet.
2.Joindre directement les coordinateurs locaux pour leur faire part des actes de corruption observés dans votre établissement.
LE MAGAZINE DU PROJET
Caractéristiques Techniques
Titre : « Générations Intègres »
Nombre de pages: 24
Ligne éditoriale : « Promotion de la culture de l’intégrité à travers l’école »
Périodicité: bimestrielle
Rôle et Importance du Magazine du Projet
LE SITE WEB DU PROJET FACTS-II
Tout comme le journal, il est un support d’information mais aussi un outil témoin de la vie du projet.
Rôle et importance du Site Web
Il doit faire connaître le projet et ses hommes;
Il est la vitrine de notre combat et de notre expérience à travers le monde;
C’est un cadre de rencontre, de discussion, de partage d’expérience entre nous, entre les membres de la communauté éducative et avec des gens intéressés par notre combat à travers le monde.
Merci pour votre attention
E-MAIL AND PHONE
Facts2project@yahoo.fr
22. 18 .14. 49
99. 90. 81. 65
WWW.FACTS2PROJECT.ORG
MODULE v:
LE PROGRAMME D’EDUCATION A L’INTEGRITE (w)
OBJECTIFS DU MODULE :
Renforcer les capacités des participants dans la lecture et l’exploitation judicieuse du programme d’Education à l’intégrité ;
Renforcer les capacités des participants dans la préparation et la présentation des leçons d’Education à l’intégrité ;
Renforcer les capacités des participants dans l’utilisation de l’Approche Par Compétence (APC) et la formulation des Situations-Problèmes (S-P) en Education à l’intégrité.
RESULTATS ATTENDUS :
Renforcement des capacités des participants dans la lecture et l’exploitation judicieuse du programme d’Education à l’intégrité ;
Renforcement des capacités des participants dans la préparation et la présentation des leçons d’Education à l’intégrité ;
Renforcement des capacités des participants dans l’utilisation de l’Approche Par Compétence (APC) et la formulation des Situations-Problèmes (S-P) en Education à l’intégrité.
INDICATEURS DE RESULTATS :
Bonne interprétation du programme d’Education à l’intégrité ;
Respect des canevas méthodologiques ;
Bonne formulation des Situations-Problèmes.
METHODOLOGIE : approche participative axée sur des exposés-débats et des travaux en ateliers
Durée : 2h (1h de présentation et débats, 30mn de travaux en ateliers et 30 mn de restitution)
Contenu du module :
les finalités de l’éducation à l’intégrité ;
les objectifs généraux et spécifiques ;
les contenus d’apprentissage ;
la méthodologie d’approche ;
la progression ;
les horaires ;
l’évaluation.
Support didactique : Document power point.
Un programme est le référentiel de base de tout processus d’enseignement-apprentissage qui intègre les finalités, les objectifs généraux et spécifiques, les contenus d’apprentissage, la méthodologie d’approche, la progression, les horaires, l’évaluation, etc.
1-FINALITES DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE
Dans la loi d’orientation de l’éducation N°98/004 de 14 avril 1998, une des finalités de l’éducation est de former les citoyens sur le plan moral. On peut donc dire que la discipline « éducation à l’intégrité » remplit bel et bien cette mission.
2-OBJECTIFS GENERAUX DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE
Construire une nation juste, paisible, et prospère avec les opportunités pour tous ;
Promouvoir la culture de l’intégrité et des valeurs positives ;
Réduire le phénomène de corruption dans notre société ;
Réduire le tribalisme, le favoritisme et tous les comportements similaires ;
Promouvoir la culture de la responsabilité, du mérite et du goût de l’effort.
3-LES CONTENUS D’APPRENTISSAGE DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE
Humilité ;
Honnêteté;
Détermination et fermeté ;
Amour, Gentillesse ;
Bonté, Compassion et Patience ;
maîtrise de soi ;
conscience du devoir ;
Le sens de la responsabilité ;
Le respect des autres, des lois et du bien public ou commun;
La justice ;
Le gout de l’effort ;
Le sens du partage ;
La solidarité ;
La dénonciation et le rejet des valeurs négatives ;
La sobriété ;
la connaissance et le respect des droits et devoirs de l’homme.
Etc.
4-LA METHODOLOGIE D’APPROCHE DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE
Les méthodes pédagogiques sont essentiellement calquées sur le modèle socioconstructivisme, qui est lui-même basé sur l’interaction sociale, avec l’enseignant dans le rôle de tuteur et l’apprenant dans le rôle de collaborateur.
Les différentes approches méthodologiques privilégient à la fois la pédagogie centrée sur l’élève (NAP), la pédagogie de l’action et l’Approche Par Compétence (APC), avec pour finalité de permettre aux apprenants d’être compétent, c’est-à-dire : savoir agir (savoir+ savoir faire + savoir être) face aux situations-problèmes de la vie (interaction sociale).
En d’autres termes, être compétent, c’est savoir faire face aux problèmes du quotidien.
L’approche par les compétences c’est le fait de d’abord définir ce que l’élève doit maîtriser en termes de savoir, savoir-faire et savoir-être, puis d’expliquer à l’élève à quoi servent ces savoirs, et enfin confronter l’élève à un problème de la vie de tous les jours qu’il sera capable de résoudre.
L’APC a pour point de départ, la situation-problème (S-P)
La situation est un environnement dans lequel se déroule un événement. C’est aussi l’ensemble de relations qu’un individu entretient avec un contexte donné.
Le problème est une difficulté dont la résolution n’est pas évidente.
La situation-problème est une situation qui pose problème, c’est-à-dire que les différents éléments ne peuvent d’emblée donner une réponse. Elle se définit essentiellement à travers un obstacle, une tâche à accomplir, des informations à articuler. Et pour résoudre le problème qu’elle pose, les élèves vont l’analyser, mobiliser et transférer les connaissances afin de trouver une démarche originale.
En somme la S-P est l’ensemble contextualisé d’informations, données à une personne ou un groupe de personnes pour être articulées en vue de réaliser une tâche précise.
La situation-problème didactique est une S-P d’apprentissage organisée par l’enseignant et qui sert de point de départ ou de support didactique.
La situation-problème cible est une S-P similaire à la précédente et qui peut servir à l’évaluation des apprentissages.
Les constituants d’une situation-problème
Une bonne S-P est composé de trois constituants que sont :
le support : c’est l’ensemble des éléments matériels qui sont présentés à l’élève (texte écrit, illustrations, photos, situation, évènement, etc.)
la tâche : le travail à faire (TAF), le comportement ou compétence attendue.
La consigne : c’est l’ensemble des instructions de travail données de façon explicite à l’élève.
Les propriétés d’une situation-problème
- Elle exige de l’élève qu’il intègre plusieurs savoirs et savoir-faire, pour la résoudre
- Elle est proche des centres d’intérêt de l’élève (zone de développement proximal ZDP)- Elle doit être vivante afin de motiver l’élève. On peut y intégrer des illustrations, des documents authentiques
- Elle exige de l’élève qu’il véritablement acteur dans la résolution du problème
- Elle peut d’abord être traitée par groupes de trois ou quatre élèves, mais doit être résolue ensuite individuellement
La famille de situations-problèmes constitue un ensemble de situations problèmes qui sont proches l’une de l’autre ; des situations problèmes qui peuvent être considérées comme équivalentes, c’est-à-dire avec le même niveau de difficultés, le même contexte, le même type de support, la même complexité de questions, le même type de consignes et dont les savoirs seront mobilisés dans les mêmes contenus.
De préférence, une compétence doit se définir par rapport à une famille de situations-problèmes.
La compétence est un ensemble ordonné de capacités (activités) qui s’exercent sur des contenus dans une catégorie donnée de situations pour résoudre des problèmes posés par celles-ci.
La notion de compétence franchit donc un pas supplémentaire important par rapport à la notion d’objectif. La compétence est un concept intégrateur en ce sens qu’elle prend en compte à la fois les contenus, les capacités (ou activités à exercer) et les situations dans lesquelles s’exercent ces capacités.
Compétence = (capacités × contenus) × situations
= (objectifs spécifiques) × situations
On peut dire en de termes simples que la compétence est un savoir agir (une tâche à réaliser) en situation qui fait appel à la mobilisation d’un ensemble intégré de ressources (savoir, savoir-faire, savoir-être acquis au préalable) en vue de résoudre des situations-problèmes.
LES AVANTAGES DE L’APC :
L’APC permet de donner du sens aux apprentissages.
L’APC permet de finaliser les apprentissages, en faisant en sorte que les connaissances ne restent pas théoriques pour l’élève, mais qu’elles puissent lui servir très concrètement dans le milieu scolaire, familial, ou plus tard dans sa vie d’adulte, de travailleur ou de citoyen.
L’APC rend les apprentissages plus efficaces en garantissant une meilleure fixation des acquis.
Les résultats des recherches scientifiques sur l’apprentissage ont montré qu’un savoir est d’autant mieux acquis qu’il a été mobilisé dans le cadre de la résolution d’un problème. Or, il est établit que l’APC est une des approches qui favorise par excellence la résolution des problèmes.
L’APC permet de mettre l’accent sur l’essentiel.
L’APC permet d’établir les liens entre différentes notions issues d’une même discipline, ainsi qu’entre des notions issues de différentes disciplines.
Les travaux sur l’apprentissage ont montré que la maîtrise en profondeur d’un savoir suppose également sa mise en relation avec d’autres qui sont liés : c’est la comparaison entre des notions voisines, par oppositions aux notions antagonistes, par la création de réseaux conceptuels que celles-ci se fixent solidement
LES LIMITES DE L’APPLICATION EFFICIENTE DE L’APC.
L’APC bute sur un certain nombre de limites qui sont loin d’être insurmontables, et parmi lesquelles on peut citer :
- La résistance des enseignants au changement ;
- Le manque de formation ;
- Les insuffisances institutionnelles ;
- L’organisation de la classe.
En ce qui concerne cette dernière difficulté, on peut dire que l’école offre très peu d’occasions à l’élève d’exercer sa compétence dans une situation significative. Les raisons sont entre autres : la surcharge des programmes, le mythe de vouloir tout dire (la difficulté pour l’enseignant de distinguer l’essentiel de l’accessoire), le cloisonnement des horaires, les difficultés d’un suivi individualisé des élèves, etc., mais surtout parce que l’école reste trop souvent enfermée dans l’école.
LES TECHNIQUES PEDAGOGIQUES APPROPRIEES POUR L’EDUCATION AUX COMPETENCES
1. LES DISCUSSIONS DE CLASSE
Description: La classe examine un problème ou un thème avec pour objectif d’essayer de mieux comprendre, trouver la meilleure solution et développer de nouvelles idées et orientations.
Avantages: les apprenants peuvent apprendre des autres, approfondir leur compréhension et développer des compétences d’écoute, d’affirmation de soi et d’empathie.
Procédés:
aménager la classe de sorte que les apprenants se voient les uns les autres;
Rappeler les règles de la discussion;
Identifier l’objectif de la discussion et le communiquer clairement;
Poser des questions pertinentes et ouvertes;
S’assurer que tout le monde participe activement;
Garder une trace écrite en nommant par exemple un ou deux rapporteurs;
NB: grands groupes sont difficiles à gérer.
2. LES DISCUSSIONS EN PETITS GROUPES PARALLELES OU « BUZZ GROUP »
Description: une grande classe est divisée en petits groupes d’une demi douzaine d’élèves environ, dispose d’un temps court pour accomplir une tâche, exécuter une action ou discuter d’un thème, d’un problème ou d’une question spécifique.
Avantages: En plus des avantages liés à la discussion de classe, cette technique est plus adaptée en situation d’effectifs pléthoriques et de temps limité. Il y a une maximisation de la participation de tous; une meilleure connaissance des partenaires et une écoute plus attentive et personnalisée;
Procédés:
Préciser le but de la discussion et le temps disponible;
Former des petits groupes aussi variés que possible;
Placer les apprenants de sorte qu’ils se voient tous et puissent s’entendre facilement;
Donner un rôle actif aux membres du groupe (rapporteurs, facilitateurs, modérateurs, avocats du diables, etc.);
À la fin, les rapporteurs résument la discussion;
3. LE DEBAT CONTRADICTOIRE
Description: Une question controversée est présentée en classe par au moins deux sous-groupes opposés d’apprenants.
Avantages: le débat offre l’opportunité :
d’exercer des compétences telles que: la communication, l’écoute, l’argumentation, le respect de l’opinion des autres, etc.;
de traiter en profondeur et de manière créative un sujet qui peut avoir une grande importance pour eux et d’y prendre clairement position;
de discuter des pour et des contre.
Procédés:
Choisir une question controversée;
Permettre aux apprenants d’adopter la position de leur choix. Si trop d’apprenants adoptent la même position, demander à des volontaires de défendre la position adverse;
Donner quelques minutes aux apprenants afin qu’ils préparent des arguments pour défendre leurs positions (seuls ou en petits groupes);
Rappeler ou établir en commun les règles de la discussion;
Pendant la discussion, ne pas laisser certains apprenants dominer le débat aux dépens des autres;
S’assurer que les apprenants sont respectueux des opinions des autres;
Garder le contrôle de la classe et veiller à ce que le débat reste focalisé autour du sujet.
4. LE REMUE MENINGES OU « BRAINSTORMING »
Description: production active et spontanée d’une grande variété d’idées non discutées et non évaluées, à propos d’un thème ou d’une question pendant une brève période de temps donnée. (L’évaluation ayant lieu plus tard).
Avantages:
- manière efficace d’utiliser le temps pour explorer un sujet en permettant aux apprenants de produire rapidement et spontanément une multitude d’idées, fruit de leur propre imagination;
- accessoirement, une activité de suivi peut être d’évaluer le pour et le contre de chacune de ces idées ou de les classer selon certains critères, permettant ainsi d’exercer des compétences d’analyses et d’esprit critique.
Procédés:
Enoncer la question ou le problème et solliciter des idées;
Rappeler les objectifs et règles du jeu à savoir: produire des idées même les plus folles, sans les juger;
Faire noter par un ou plusieurs secrétaires nommés des idées sur un panneau, une feuille ou un tableau;
Après le remue méninges, passer en revue les idées, en ajouter, en supprimer et les classer.
NB: Risque de brouhaha incontrôlable.
5. JEU DE ROLE OU « ROLE PLAYING »
Description: courte représentation informelle où les apprenants miment ou jouent une situation précise.
Les rôles joués doivent par la suite être discutés et ou rejoués différemment par les mêmes acteurs ou pas.
Avantages: le jeu de rôle est une excellente stratégie pour :
explorer des sentiments ou situations difficiles à gérer, se produisant dans la vie réelle (malhonnêteté, injustice, cupidité, irresponsabilité, égoïsme, tricherie, vol, non respect du bien public, etc.);
explorer de nouvelles manières de réagir,
Exercer plusieurs types de compétences;
Acquérir une meilleure connaissance de soi en explorant les problèmes et les dilemmes de façon plus personnalisée.
Procédés:
décrire la situation et s’assurer qu’elle a un lien avec le vécu des apprenants;
Choisir les acteurs, leurs donner des instructions et leur laisser quelques minutes pour se préparer;
Préparer le public(disposition) et commencer le jeu de rôle;
Commenter la représentation et si possible la faire rejouer différemment;
Tirer les leçons qui de l’exercice, les garder en mémoire pour pouvoir les rediscuter.
NB: attention aux risques d’accidents.
6. LES JEUX
Description: Ce sont des activités entre apprenants qui peuvent être utilisés enseigner, réviser ou renforcer les apprentissages. Les jeux permettent aussi d’exercer la pensée critique, la résolution de problèmes et la prise de décision.
Avantages: les jeux permettent de :
favoriser des discussions riches pendant que les participants travaillent dur pour marquer des points;
apprendre en s’amusant et tester des hypothèses et compétences sans prendre des risques (sauf celui de perdre des points au cours du jeu);
Gérer des grands effectifs tout en assurant la participation active de tous.
Procédés:
Préparer des séries de questions et réponses en relation avec ce qui a déjà été appris en classe;
Organiser le jeu en formant des équipes si nécessaire et en mettant sur pied un système de comptage des points qui peut s’inspirer des jeux se pratiquant déjà dans la communauté ou à la télé;
Limiter le temps et rappeler aux apprenants que l’activité est censée être agréable et peu importe le gagnant;
Prévoir un temps pour discuter de la façon dont le jeu s’est déroulé et des résultats.
NB: Les jeux peuvent être préparés par les apprenants, les enseignants ou les organismes spécialisés (ONG). Risques de dérapages.
7. LES CONTES ET HISTORIETTES
Description: L’enseignant ou les apprenants racontent une histoire au groupe; la conterie peut être agrémentée d’illustrations (images, photos) ou de microfilms.
Avantages: les contes et historiettes peuvent aider les apprenants à:
Réfléchir sur des problèmes locaux;
Être sensibiliser en discutant des problèmes et des solutions;
Développer leur esprit critique;
Personnaliser les situations-problèmes et s’y identifier;
Procédés:
choisir, présenter ou lire une histoire simple contenant une situation-problème faisant ressortir une ou plusieurs notions d’intégrité ou de corruption;
rendre l’histoire intéressante, vivante et proche des centres d’intérêt des apprenants;
Encourager les apprenants à réfléchir et à discuter les questions importantes soulevées la situation-problèmes;
Préciser la tâche et les consignes;
8. ANALYSES DE SITUATIONS, ETUDES DE CAS ET ENQUETES
Description: l’analyse de situation fournit aux apprenants l’opportunité d’analyser, de discuter des situations qui leur sont proches ou qu’ils pourraient rencontrer. Les études de cas sont des histoires réelles qui décrivent en détail ce qui est arrivé dans une communauté, une famille, un individu. L’enquête exige d’avoir des contacts avec la communauté pour récolter des informations et des témoignages. C’est une étape préliminaire au développement et à la réalisation de projets de prévention dans une communauté
Avantages: toutes les activités dans les techniques pédagogiques d’analyses de situations, d’études de cas et d’enquêtes constituent des puissants catalyseurs pour la réflexion et la discussion. Elles fournissent en outre l’occasion de:
Mobiliser un large éventail de connaissances et de compétences (lecture, écriture, analyse, communication , recherche, etc.);
Travailler ensemble, partager les idées;
Mieux connaître son cadre de vie et sa communauté;
Découvrir que les gens pensent parfois différemment;
Examiner les conditions nécessaires à la réalisation d’actes individuels ou collectifs et en évaluer les conséquences;
Être confronté à des situations vécues par d’autres, identifier les risques et réfléchir aux conséquences;
Favoriser une prise de conscience et une mobilisation pour passer à l’action personnellement;
Procédés:
Prévoir le travail en plusieurs étapes et sessions;
Discuter les sujets à étudier et bien les définir avec les apprenants;
Favoriser les liens avec d’autres occasions d’apprentissage (au sein des disciplines connexes ou avec d’autres disciplines);
Prévoir de travailler individuellement ou en groupe, mais veiller à ce que chacun ait un rôle actif;
Prévoir plusieurs occasions de partager et de discuter les résultats avec le reste de l’école et la communauté (exposition, animation, conférence débats, etc.)
9. LE THEATRE
Description: c’est le fait de mettre en scène des sketches, les présenter et les discuter ensuite. Il vise la prise de conscience et des changements d’attitudes et de comportements individuels et collectifs.
Avantages: puissant outil de sensibilisation et d’informations, le théâtre permet ;
d’instaurer un dialogue et une forte identification grâce à la mise en scène des situations-problèmes vécues dans la communauté;
d’aborder plus facilement des sujets tabous avec l’humour et le rire provoqués par des scènes cocasses
.
Procédés:
Toujours prévoir le travail sur une certaine durée, en plusieurs étapes et sessions;
Discuter des thèmes pour la pièce, bien les définir avec les apprenants, et s’assurer qu’ils ont un lien avec leur vécu;
Décider des personnages et distribuer les rôles, y compris celui de metteur en scène;
Après la représentation, organiser une réflexion sous forme de débats ou de discussion;
Laisser à d’autres apprenants (spectateurs), la possibilité de suggérer d’autres manières d’agir ou de réagir et même de venir rejouer la scène différemment;
Tirer les leçons de l’exercice, les garder en mémoire pour pouvoir éventuellement les rediscuter plus tard.
Pour ce qui est du canevas méthodologique dans la préparation et la présentation des leçons d’Education à l’intégrité, le principe ORAE a proposé :
O : observer ;
R : réfléchir ;
A : agir ;
E : évaluer.
Mais de façon précise, dans la préparation et la présentation des leçons d’Education à l’intégrité, on peut retenir les étapes suivantes :
Le chapeau
Thème: Classe:
Titre de la leçon Effectif :
Objectif d’apprentissage Age moyen:
Pré-requis : Durée :
Matériel didactique :
Compétence à développer
(ou objectif d’intégration) :
Référence(s) bibliothèque(s):
La fiche pédagogique :
ETAPES
OPI
ACTIVITES DU MAITRE
ACTIVITES DE L’ELEVE
DUREE
PRESENTATION DE LA SITUATION-PROBLEME DIDACTIQUE
Susciter la réflexion.
Présente oralement ou par écrit un problème de la vie courante qui fait ressortir une ou plusieurs notions d’Intégrité
Ecoute attentivement ou lit silencieusement la situation didactique.
ANALYSE DE LA SITUATION-PROBLEME
Vérifier la compréhension de la situation-problème
Vérifie la compréhension de la situation en posant des questions
Guide et précise les consignes de travail
répond aux questions en émettant des hypothèses
exécute les consignes de travail
CONFRONTATION ET VALIDATION
Comparer les différentes propositions et valider les meilleures.
fait comparer les différents raisonnements ;
demande de plus amples explications et ;
fait valider les meilleures réponses.
Compare son raisonnement à ceux de ses pairs ; Justifie sa démarche et valide la meilleure approche.
CONSOLIDATION
(ou application)
ET SYNTHESE
L’application se à toute les occasions
Consolider les nouveaux acquis et faire élaborer « l’essentiel à retenir »
Pose des questions permettant de redire la règle, le principe, la norme ou la valeur d’Intégrité à retenir et/ou à appliquer.
Ecrit sous la dictée des élèves « l’essentiel à retenir »
Répond aux questions et dicte au maître « l’essentiel à retenir »
INTEGRATION PARTIELLE OU EVALUATION
Vérifier le niveau d’atteinte de l’OPO.
Propose une situation-problème de la vie courante semblable à celle qui a servi de situation-problème didactique ;
Fait corriger sur la base d’une grille d’évaluation en précisant les critères minimaux d’acceptabilité du comportement ou de la compétence attendue
Mobilise toutes les ressources (savoir, savoir-faire et savoir-être) acquises pendant ou avant la leçon pour résoudre avec succès le problème.
REMEDIATION
Remédier aux lacunes.
Réexplique ce n’a pas été bien compris aux élèves concernés.
Prend connaissance des lacunes et les corrige.
5-LA PROGRESSION
Le programme d’Education à l’intégrité s’étale de la classe de SIL (primaire) jusqu’en TERMINAL (secondaire). A raison de trois livres par cycle, repartis comme suit :
a-Pour le cycle Primaire :
Un livre par niveau (SIL-CP, CE1-CE2 et CM1- CM2)
b-Pour le secondaire :
Un livre 6ème – 5ème, un livre 4ème – 3ème et un livre 2nd – 1ère –Tle
Les contenus d’apprentissage sont repartis sur une base séquentielle pour chaque livre.
6- LES HORAIRES
Pour le moment et particulièrement dans le cadre du projet FACTS II, il est souhaitable que les leçons d’Education à l’intégrité s’intègrent dans les espaces horaires réservés aux leçons d’Education civique et morale pour le Primaire, et d’Education à la citoyenneté pour le secondaire. Et ce, de façon alternative à raison d’une leçon toutes les deux semaines, pour les durées prévues.
7-L’EVALUATION
Pour une logique de conformité, les méthodes d’évaluation doivent être congruentes aux méthodes d’enseignement. En effet, c’est devant des situations-problèmes de la vie courante, qu’il est souhaitable de mesurer et d’évaluer les compétences des apprenants, c’est-à-dire leurs savoir-agir. En matière d’Education à l’intégrité, l’enseignant évitera autant que faire se peut, une évaluation basée sur la simple restitution des connaissances (domaine cognitif). Une intégration des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être est nécessaire pour la résolution problèmes posés.
TRAVAUX EN ATELIERS
QUATRE GROUPES.
Etant donné une situation de classe ; en tant qu’enseignant, formuler une situation-problème faisant ressortir une notion d’intégrité ; et dans laquelle vous allez identifier de façon explicite le support, la tâche et les consignes. Veuillez à ce que cette formulation obéisse aux propriétés d’une bonne situation-problème
MODULE VI :
Les notions de : SYSTEME NATIONAL D’INTEGRITE, ilots d’intégrité et communauté éducative intègre
OBJECTIFS DU MODULE :
Appréhender les concepts de Système National d’Intégrité (SNI) , de Piliers d’intégrité, d’îlot d’intégrité et de communauté éducative
Identifier les piliers d’intégrité de sa communauté éducative
étudier les mécanismes de mise en place et de fonctionnement d’un îlot d’intégrité
maîtriser les avantages et limites d’un îlot d’intégrité en tant qu’outil de lutte contre la corruption.
RESULTATS ATTENDUS :
Maîtrise des concepts de Système National d’Intégrité (SNI) , de Piliers d’intégrité, d’îlot d’intégrité et de communauté éducative.
Identification des piliers d’intégrité de sa communauté éducative
étude des mécanismes de mise en place et de fonctionnement d’un îlot d’intégrité
maîtrise des avantages et limites d’un îlot d’intégrité en tant qu’outil de lutte contre la corruption.
INDICATEURS DE RESULTATS : bonne manipulation des concepts de Système National d’Intégrité (SNI), de Piliers d’intégrité, d’îlot d’intégrité et de communauté éducative METHODOLOGIE : approche participative axée sur des exposés-débats et des travaux en ateliers
Durée : 1h 30 mn (30 mn de présentation et débats, 30mn de travaux en ateliers et 30 mn de restitution)
Contenu du module :
Approche de mise en place d’un système national d’intégrité
Image d’un temple grec qui repose sur des piliers dont il faut garantir la solidité
Piliers institutionnels (exécutif, législatif, judiciaire, société civile et secteur privé)
Support didactique : Document Power Point
A méditer…
« Le gouvernement est intègre ou il ne l’est pas. On ne peut pas être seulement “un peu” intègre. Une administration se maintient ou s’effondre avec l’intégrité du gouvernement; toute diminution de l’intégrité du gouvernement signifie que ce gouvernement a perdu la confiance du public. Et sans la confiance du public, la démocratie ne peut pas fonctionner. […] »
Catherine I. Dales, ministre de l’Intérieur des Pays-Bas, 1992.
Problématique
Comment changer la conduite des affaires publiques ? Face à l’étendue de la corruption et à l’échec des réformes, cette question est d’actualité.
À la lumière des expériences passées et des faibles résultats enregistrés dans la lutte contre la corruption, Transparency International a défini une nouvelle approche. Celle-ci repose sur la mise en place d’un système national d’intégrité (SNI).
L’image qui est utilisée pour illustrer ce système est celle d’un temple grec qui repose sur des piliers (justice, administration, Parlement, institutions de contrôle, etc.) dont il faut garantir la solidité !
Ce SNI est soutenu aussi par la responsabilité horizontale qui suppose la nécessité de contre-pouvoirs, de garde-fous et la séparation des pouvoirs (législatif, judiciaire et exécutif).
L’idée de système d’intégrité peut être rendue plus imagée en la comparant au système immunitaire qui protège les organismes des infections.
è Attention au SIDA
è Système d’Intégrité Déficient Acquis
La solidité des piliers
Conclusion
A méditer…
« Tout homme qui a peur du pouvoir est porté à en abuser. Il faut donc que, par une juste disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. »
Montesquieu
« Seul le meilleur doit servir l’État.»
Aristote
Sup port didactique : Document Power Point
Les ilots d’intégrité outil de LCC dans le secteur éducatif
Des efforts conjugués pouvoirs publics, Société Civile continuent en vue de réduire significativement à défaut d’éliminer définitivement la corruption de notre pays.
Ces efforts se perçoivent au plan politique par la réaffirmation constante de l’engagement du Gouvernement à prendre le « taureau corruption par les cornes » et sur le plan technique par le développement des outils innovateurs de LCC.
Parmi ces outils actuellement en cours, on peut citer la prochaine expérimentation des « îlots d’intégrité ».
Qu’est-ce qu’un « îlot d’intégrité? Origines et définition du concept
Le mot « ilots d’intégrité » a été utilisé pour la première fois par l’ONG Transparency International pour indiquer une méthode de lutte contre la corruption. En clair il s’agit par la technique du développement des ilots d’intégrité de développer des stratégies sectorielles (dans un lieu, dans une activité bien circonscrite) permettant d’impliquer tous les acteurs et partie prenantes (communauté éducative dans le cas d’espèce) dans le processus (la lutte contre la corruption) à travers le respect des engagements auxquels ils ont librement consenti.
Ilots d’intégrité comme Outil pratique de LCC
L’ilot d’intégrité est considéré comme un outil de LCC parce qu’elle consiste dans les faits en:
L’identification d’un secteur, une activité ou une zone pilote;
L’identification des actions à entreprendre dans ce secteur pour y faire reculer la corruption;
L’appel des personnes œuvrant dans ce secteur à participer à sa mise en œuvre;
L’adaptation et la duplication de l’initiative dans d’autres secteurs sociaux.
En fait, utiliser les ilots d’intégrité pour lutter contre la corruption consiste à assainir un secteur et à l’utiliser pour faire tache d’huile.
- Les avantages des Ilots d’intégrité en tant qu’outil d’incitation
Outil concis et efficace parce que ciblé (sur une zone géographique précise, un secteur précis ou encore une activité précise);
Outil réaliste (l’usage des ilots d’intégrité tient suffisamment compte des particularités locales);
Outil participatif (parce qu’impliquant suffisamment les acteurs du secteur ou les habitants de la région ciblé);
- Les inconvénients de l’ilot d’intégrité en tant qu’outil de LCC
Si l’ilot d’intégrité est un outil efficace et adapté pour obtenir rapidement des résultats en matière de LCC, il n’est cependant pas un outil exclusif (il faut d’autres outils pour l’accompagner). L’ilot d’intégrité pourrait ne pas marcher si:
Les acteurs locaux ou des secteurs ciblés ne participent pas;
S’il se heurte au manque de volonté politique des autorités (heureusement ce n’est pas le cas pour le Cameroun);
Fonctionnement des Ilots d’intégrité
Qui initie l’ilot d’intégrité
Qui le met en œuvre?
Les pouvoirs publics (dans la sphère de l’espace public)
les pouvoirs publics, les institutions de lutte contre la corruption, les OSC, les citoyens ordinaires etc.
Les institutions de LCC (dans la sphère de l’espace public et dans une certaine mesure au-delà)
les pouvoirs publics, les institutions de lutte contre la corruption, les OSC, les citoyens ordinaires etc.
Les OSC, les organisations confessionnelles (dans le secteur privé)
les pouvoirs publics, les institutions de lutte contre la corruption, les OSC, les citoyens ordinaires etc.
Conclusion
L’usage des ilots d’intégrité comme outil de lutte contre la corruption nécessite (comme pour l’essentiel des initiatives anticorruption) une mobilisation de tous les acteurs sociaux pour être le succès qu’on espère qu’ils soient.
TRAVAUX EN ATELIERS
4 ATELIERS
1.Identifier les piliers d’intégrité dans votre communauté éducative.
2.Classer les en fonction de leur engagement à l’intégrité en leur accordant une note de 0 à 10(des plus engagés aux moins engagés)
MODULE VII : CHARTES ET CODES DE CONDUITE (w)
OBJECTIFS DU MODULE : élaborer des codes d’éthique et d’intégrité pour les principales parties prenantes d’une communauté éducative dans l’optique de se constituer en îlot d’intégrité
RESULTATS ATTENDUS : élaboration des différents codes d’éthique et d’éthique et d’intégrité pour les principales parties prenantes d’une communauté éducative dans l’optique de se constituer en îlot d’intégrité
INDICATEURS DE RESULTATS : codes d’éthique et d’intégrité effectivement élaborés dans les ateliers.
METHODOLOGIE : approche participative axée sur des exposés-débats et des travaux en ateliers
Durée : 1h 30mn (30mn de présentation et débats, 30 mn de travaux en ateliers et 30mn de restitution)
Contenu du module :
Définition
Elaboration des codes d’intégrité
Support didactique : Document Power Point
LES CODES DE CONDUITES ET LES
PACTES D’INTEGRITE
DEFINITIONS
Un code de conduite est ensemble des règles de conduite que doivent respecter les parties prenantes d’une communauté.
Dans le présent cadre (éducation), les codes d’intégrité constituent un ensemble de prescriptions éthiques (conventions) à observer par les différents acteurs, dans leurs multiples interactions en vue de mettre en place une communauté éducative intègre.
PACTE D’INTEGRITE
Un Pacte est un accord solennel d’une convention engageant les parties prenantes au respect scrupuleux des prescriptions préétablies.
Dans le cadre du présent projet, les pactes d’intégrité sont symbolisés par des accords solennels des différents partenaires de l’action éducative, à être des modèles d’intégrité.
Éthique et déontologie
Ethique : règles morales
Déontologie : règles professionnelles
TRAVAUX EN ATELIERS
ATELIER N° 1:
Élaborer un code d’intégrité pour les élèves;
ATELIER N° 2:
Élaborer un code d’intégrité pour les enseignants;
ATELIER N° 3:
Élaborer un code d’intégrité pour les responsables administratifs;
ATELIER N° 4:
Élaborer un code d’intégrité pour les parents/la famille;
1 - CODE D'ÉTHIQUE POUR LES ÉLEVES
1.1. DANS LA CLASSE
Pas de sortie hors de la classe pendant leçons ;
pas avoir des téléphones cellulaires dans la classe ;
Toujours s’habiller décemment et se comporter correctement dans classe ;
Les élèves devraient éviter de faire le bruit dans classe ;
Les " élèves devraient éviter de tricher pendant examens ;
Les élèves devraient être ponctuels et assidus dans classe
1.2. DANS LA SALLE À MANGER
Les élèves devraient laver leurs mains avant de manger
Les élèvent devrait prier avant de manger
Ils ne devraient pas parler en mangeant
ils devraient manger sain et ne pas consommer de l’alcool :
1.3. DANS LA TOILETTE
Les élèves devraient utiliser correctement les WC
Ils devraient se laver les mains après chaque passage aux toilettes
1.4. DANS LA BIBLIOTHÈQUE
- tenir correctement la Bibliothèque,
- respecter le classement dans les étagères respectives,
- pas de sacs dans la bibliothèque,
- Aucun livres ne devrait être sortir de la bibliothèque sans autorisation.
1.5. DANS LE DORTOIR
- toujours garder le dortoir en parfait état de propreté ;
- toujours Prier avant de dormir
- ne jamais manger dans le dortoir
1.6. DANS LE CAMPUS SCOLAIRE
- toujours ponctuel au campus
- pas de désordre au campus
- Pas d’alcool, ni de cigarette
2 - CODE D'ÉTHIQUE POUR LES ENSEIGNANTS
1. un enseignant devrait maintenir un haut sens de ponctualité et assiduité dans et hors d'école ;
2. un enseignant devrait être exemplaire dans tous les aspects de vie ;
3. un enseignant devrait être temps conscient ;
4. un enseignant devrait être régulier dans son travail ;
5. un enseignant devrait avoir la crainte de Dieu ;
6. un enseignant devrait avoir une auto discipline ;
7. un enseignant devrait avoir un niveau élevé de moralité ;
8. un enseignant devrait être décent dans son habillement ;
9. un enseignant ne devrait pas être découragé frustré facilement ;
10. Un enseignant devrait être tolérant ;
11. Un enseignant devrait être maître de ses émotions ;
12. Un enseignant devrait faire preuve de respect pour lui-même et pour les autres ;
13. Un enseignant devrait être responsable et coopératif ;
14. Un enseignant devrait être sociable, gai, digne et intègre ;
15. Un enseignant devrait être approchable par tous et partout ;
16. Un enseignant devrait aimer sa profession et fier de l’exercer ;
17. Un enseignant devrait respecter sa hiérarchie ;
18. Un enseignant devrait aisément accepter l’évaluation et la critique ;
19. Un enseignant devrait être qualifié et bien informé ;
20. Un enseignant devrait être observateur, démontrer sa disposition à apprendre toujours
21. Un enseignant devrait aimer, respecter et accepter les enfants ;
22. Un enseignant devrait être humble ;
23. Un enseignant devrait être objectif ;
24. Un enseignant devrait être un bon citoyen.
3 - CODE D'ÉTHIQUE POUR LES RESPONSABLES ADMINISTRATIFS (DIRECTEURS, PRINCIPAUX, SURVEILLANTS, etc.).
1. développer un goût pour son travail ;
2. ponctualité au travail ;
3. Travailler dans une collaboration proche avec le personnel et les élèves ;
4 être accueillant ;
5. mettre à jour ses registres ;
6. être transparent dans gestion des ressources humaines et financières ;
7. être ouvert aux critiques ;
8. être juste dans le recrutement (la politique du recrutement devrait être basée sur mérite)
9. être Juste, ferme et objectif dans les prises de décision
10. Respecter les textes législatifs du système éducatif de son pays.
4 - CODE DE CONDUITE POUR PARENTS/FAMILLE
La famille est au centre de développement de l'intégrité chez un enfant. La responsabilité du parent/famille devrait être agissante et non abandonnée dans les mains des enseignants et l'école.
1. il y a le besoin absolu pour une stabilité de la famille. Pour une bonne éducation à l’intégrité, l'enfant a besoin des deux parents pour lui assurer équilibre, sécurité, confort et amour.
2. les parents doivent mener un style de la vie responsable et digne d'émulation par leurs enfants. Ils devraient éviter des excès (ivresse, immoralité, toxicomanie etc.)
3. les parents devraient organiser et diriger les ressources de la famille dans une manière responsable et être capable de prévoir suffisamment les besoins pour la scolarité de ses enfants.
4. les parents doivent maîtriser les besoins et les centres d’intérêt des enfants afin de les guider vers des décisions positives qui les construiraient vers des valeurs positives ;
5. dans le cadre familial, il devrait avoir de l’espace pour un dialogue responsable qui permettrait aux enfants d’exprimer librement leurs besoins ;
6. Pas d’usage excessif de châtiment corporel, brutalité et traumatisme psychologique ;
7. il devrait avoir unité dans les règlements en matière d'éducation de l'enfant pour éviter que l'enfant exploite le partenaire le plus souple à son avantage.
8. l'honnêteté de la famille doit être soutenue logiquement.
9. les parents devraient éviter d'être défensif. Ils devraient être objectif, francs et sincères en matière, peu importe que l’enfant soit blessé ou non.
10. Les parents devraient encourager et soutenir les rapports saints avec les enseignants dans l’intérêt de l'enfant.
MISE EN OEUVRE DE FAITS DU PROJET II
Comment rendre effectif le projet dans votre école (les étapes à suivre)
1 – Faire un rapport ou compte rendu à votre supérieur (s’il n’a pas assisté personnellement aux travaux).
2 – organiser une réunion avec le corps enseignant et le staff administratif pour formation et information
3 – faire nommer par votre hiérarchie le Point focal du projet FACTS II (de préférence celui qui a assisté au séminaire)
4 – sélectionner les membres de l’équipe du projet FACTS II (au moins 5)
5 - débuter la mise en œuvre du projet avec notamment :
Identifier les parties prenantes (élèves, professeurs, personnel administratif, parents, fondateurs, autorités administratives locales dans charge d'éducation, associations, etc.)
Analyser la situation de corruption dans votre école : recenser tous les cas effectifs et potentiels (principaux acteurs, causes, manifestations, conséquences, solutions)
Relecture des objectifs généraux et spécifiques projet
Etude des activités du projet qui aideront à atteindre ces objectifs
6 - Etudier les éventuels résultats attendus et les indicateurs (ou indices révélateurs) de changement, observables et mesurables.
7 – Elaborer votre plan d’action (avec les différentes activités, les objectifs, les responsables et personnes ressources, les dates, les résultats attendus, les indicateurs de réussite ou de changement, etc.)
8 - Assigner des responsabilités à vos co-équipiers
9 – Elaborer le plan de suivi et de l'évaluation
10 - début votre projet
Informer votre coordinatrice locale sur l’état de vos progrès.
11- Commencer à collecter les données pour le système d’information du projet, en accord avec votre plan de suivi et d’évaluation.