AFFOJTICE- La Fraternité numérique JEUNESSE ET TICE

AFFOJTICE- La Fraternité numérique JEUNESSE ET TICE

Programme d'éducation à l'Intégrité

MINISTERE DE L’EDUCATION DE BASE                                               REPUBLIQUE DU CAMEROUN
           --------------------------                                                    Paix – Travail – Patrie
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS
                 SECONDAIRES            
            --------------------------                       
SECERETARIAT NATIONAL A
L’ENSEIGNEMENT PRIVE LAIC              
           --------------------------
CATHOLIC RELIEF SERVICES
                ---------------------------

PROJET FIGHT AGAINST CORRUPTION
THROUGH SCHOOLS “FACTS II”

Atelier de formation des responsables et enseignants des établissements scolaires privés laïcs dans le cadre du projet de lutte contre la corruption à travers l’école, 2ème phase.

MANUEL DU PARTICIPANT
Région :
Ville :
Lieu :
Période :
Conception et élaboration :
 Valère AYISSI, Inspecteur régional au Projet FACTS II /SENAT LAÏC    
Tel. : 96 59 84 61
e-mail : ayissiachile@yahoo.fr
Supervision :
AFANYI NGEH, Chargé de projet  FACTS II / SENAT LAÏC
Tel. 94 67 12 86
      e-mail : fonloncenter@yahoo.com
Mars 2010
OBJECTIFS GENERAUX DE L’ATELIER
* Impliquer les participants dans la mise en œuvre du projet FACTS II (lutte contre la corruption à travers l’école) ;
* Renforcer les capacités des participants dans l’exploitation du programme d’Education à l’Intégrité.
* Renforcer les capacités des participants dans la création, la mise en place et le fonctionnement d’un ilot d’intégrité ou d’une communauté éducative intègre.
 RESULTATS ATTENDUS
* Implication des participants dans la mise en œuvre du projet FACTS II.
*Renforcement des capacités des participants dans l’exploitation du programme d’Education à l’Intégrité.
* Renforcement des capacités des participants dans la création et la mise en place et le fonctionnement d’un ilot d’intégrité ou d’une communauté éducative intègre.
FACILITATEURS
Achile Valère AYISSI, Inspecteur régional ;
AFANYI NGEH, Chargé de projet ;
 …………………………, Coordinatrice locale pour le Grand Nord (Adamaoua, Extrême Nord et Nord);
Emmanuel ATENGA, journaliste du projet.
METHODOLOGIE
 Approche andragogique et participative centrée sur des exposés- débats, les travaux en ateliers.
DUREE : 2 jours (8 h – 16 h), soit 16 heures.
AGENDA ET CONTENU DE FORMATION DE L’ATELIER
1ère ½ journée:
-  MODULE 0 : INTRODUCTION DE L’ATELIER
-  MODULE I : PRESENTATION DU PROJET FACTS II
-  MODULE II : ENSEIGNEMENT DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE ET CORRUPTION EN MILIEU SCOLAIRE : w                      
2ème ½ journée
MODULE III : LES PRINCIPAUX OUTILS DE LUTTE CONTRE LA   
                           CORRUPTION ET LEUR CATEGORISATION
 MODULE IV : STRATEGIES DE COLLECTE DES DONNEES POUR LE SYSTEME D’INFORMATION DU PROJET.
3ème ½ journée
MODULE V : LE PROGRAMME D’EDUCATION A L’INTEGRITE: w
4ème ½ journée
MODULE VI : SYSTEME NATIONAL D’INTEGRITE, ILOTS D’INTEGRITE ET COMMUNAUTE EDUCATIVE INTEGRE                         
MODULE VII : COMMENT METTRE EN ŒUVRE LE PROJET DANS NOS ETABLISSEMENTS ?
                          LES CODES ET PACTES  DE CONDUITE: w
MATERIEL  DIDACTIQUE
Papiers – conférence, Chevalets, Punaises, Marqueurs, surligneurs, Panneaux de flip- charte, Craie, stylos à bille, crayons ordinaires, gommes, chemises à rabats, Rames de papier A4, Ordinateur Portable, Rétroprojecteur, Imprimante, Photocopieuse, clé USB, Caméra numérique, Appareil photo numérique.
MODULE 0 : INTRODUCTION DE L’ATELIER

Objectifs du module :
Accueillir et installer les participants ;
Présenter les participants ;
Présenter les objectifs généraux de l’atelier, les résultats attendus et l’agenda de l’atelier.
Résultats attendus :
participants  accueillis et installés ;
participants  présentés ;
objectifs généraux, résultats attendus et agenda de l’atelier présentés.
Indicateurs de résultats
-    Les participants ont été  accueillis et installés.
Les participants se connaissent mutuellement.
Les participants connaissent les objectifs généraux, les résultats attendus et l’agenda de l’atelier.
Méthodologie : Approche andragogique et participative basée sur les exposés, des jeux et exercices de brise-glace et les dynamiseurs.
Contenu du module
Session unique :
Accueil et installation des participants.
Mot de bienvenue du SEDUC
Présentation des participants et des panélistes.
Présentation des objectifs, des résultats et de l’agenda de l’atelier.
Durée du module : 01 heure


MODULE I : PRESENTATION DU PROJET FACTS II

Objectif du module
Les participants doivent appréhender les contours, les enjeux et le bien fondé du projet FACTS II ;
Résultats attendus : bonne compréhension des contours, des enjeux et du bien fondé du projet FACTS II.
Indicateurs de résultats :
Maîtrise des concepts clés ;
Bonne interprétation des objectifs et des enjeux, et ;
Bonne lecture des stratégies de mise en place du projet.
Méthodologie : Approche andragogique et participative basée sur des exposés- débats et des travaux en ateliers.
Durée : 1 h 30 mn
Contenu du module :
Définition des termes clés ;
Partenaires du projet ;
Contexte et justification ;
Manifestations, causes et conséquences de la corruption en milieu scolaire ;
Populations cibles ou bénéficiaires ;
Localisation du projet ;
Objectifs du projet ;
Stratégies de mise en œuvre et d’intervention ;
Principales activités ;
Résultats de l’évaluation de la phase pilote ;
Durée du projet ;
Organisation et gestion du projet ;
Impact du projet ;
Pérennisation du projet ;
Suivi et évaluation ;
Risques et contraintes ;
Budget et grands postes de dépenses ;
Relations avec les pouvoirs publics.

PROJET FACTS 2
FIGHT AGAINST CORRUPTION THROUGH SCHOOLS (FACTS)


Lutte contre la corruption à travers l’Ecole
Phase 2
PARTENAIRES:
CATHOLIC RELIEF SERVICES (CRS/CM)
LE SECRETARIAT NATIONAL A L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE
LE SECRETARIAT NATIONAL A L’ENSEIGNEMENT ISLAMIQUE,
LE SECRETARIAT NATIONAL A L’ENSEIGNEMENT LAIC, et
LE SECRETARIAT NATIONAL A L’ENSEIGNEMENT PROTESTANT

CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET
Le Problème Objet du Projet
Le phénomène dévastateur de la  corruption au Cameroun
Le  cri et la prescription des évêques du Cameroun dans la cadre de la CENC
L’approche pédagogique de la lutte contre la corruption

QUELQUES MANIFESTATIONS DE LA CORRUPTION DANS L’EDUCATION
La vente des places disponibles pendant les inscriptions.
Le trafic des bourses d’études disponibles.
L’achat des notes et des diplômes.
Le monnayage des notes.
L’abus d’autorité.
La sollicitation des faveurs des enseignants.
Le détournement de fonds.
Le détournement des frais d’écolage
La falsification des statistiques scolaires.
La création des établissements fictifs.
Le trafic des postes au sein de l’administration du secteur éducatif.

QUELQUES CAUSES DE LA CORRUPTION DANS L’EDUCATION
Les mauvaises conditions de travail des enseignants et des autres agents.
Les dysfonctionnements du système de contrôle des structures d’enseignement.
L’absence de moralité et le manque d’intégrité.
Le non-respect des droits des autres.
La culture de l’impunité.
L’absence de vocation.
L’absence de culture patriotique


QUELQUES CONSEQUENCES
La perte du goût de l’effort et de l’esprit d’émulation au niveau des élèves
La promotion des valeurs négatives par certains personnels de l’éducation
Le ralentissement de la création et de l’amélioration des infrastructures scolaires
La dégradation des mœurs au sein des établissements.
L’aggravation de la pauvreté.
La dévalorisation des produits du système éducatif camerounais
Aggravation du chômage.
Une très mauvaise image du pays sur le plan international
L’instauration d’une culture de la facilité
L’aggravation de l’insécurité et du grand banditisme
L’incapacité à atteindre les objectifs du millénaire dans le domaine de l’éducation

LES POPULATIONS CIBLES OU BENEFICIAIRES DU PROJET
980 000  Elèves (5 à 20 ans)
600 000 parents d’élèves (23 à 70 ans et plus)
28 671 enseignants (23 à 60 ans)
12 000 personnels administratifs des établissements (20 à 60 ans)
7000 autorités religieuses (22 à 70 ans et plus)
2000 autorités municipales et administratives (22 à 65 ans et plus)
180 députés (25 à 70ans et plus)
120 hauts responsables de l’enseignement (25 à 60 ans)
Soit : 1 629 971 intervenants directs et 3 259 942 intervenants indirects pour un total de 4 889 913 bénéficiaires.

LOCALISATION : YAOUNDE avec une envergure nationale.

DESCRIPTION DETAILLEE DU PROJET
OBJECTIF GENERAL DU PROJET: diminuer la corruption
      OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Objectif spécifiques N° 1 : Les établissements scolaires du Cameroun doivent devenir  des milieux qui soutiennent l’intégrité.
Objectif spécifiques N° 2 : Les attitudes et comportements de la communauté éducative du projet  doivent refléter  l’intégrité.
Objectif spécifiques N° 3 : Les structures d’encadrement et de gestion de l’éducation doivent avoir la capacité de continuer à mettre en œuvre et à renforcer les initiatives de lutte contre la corruption.

COMMENT CELA VA SE PASSER CONCRETEMENT SUR LE TERRAIN?
Un cours d’Education à l’intégrité sera dispensé dans les salles de classes de la Sil en terminal en français et en anglais par des enseignants qui auront préalablement suivi un séminaire de formation d’éducation à l’intégrité.
Les supports didactiques conçus comprennent : « les guides de l’éducateur » ; « les cahiers de l’élève »  (; les jeux à l’intégrité ; les codes d’intégrité ; les pactes d’intégrité, etc.

LES APPROCHES METHODOLOGIQUES PRECONISEES
 Les différentes approches méthodologiques privilégient à la fois la pédagogie centrée sur l’élève (NAP), la pédagogie de l’action et de la compétence (APC) et la pédagogie du groupe.   
Avec pour finalité de permettre aux apprenants de savoir agir (savoir+ savoir faire + savoir être) face aux situations-problèmes de la vie

PRINCIPALES ACTIVITES DU PROJET
Faire une étude de base dans tous les ordres d’enseignement.
Adapter les outils didactiques à tous les ordres d’enseignements du projet
Former le personnel du projet, les enseignants, les responsables d’établissement, le personnel administratif à l’éducation à l’intégrité
Produire le matériel didactique
Former les élèves
Sensibiliser toutes les composantes de la communauté éducative sur les enjeux de la corruption
Faire une enquête sur la situation de l’enseignement privé au Cameroun
Mener un plaidoyer pour l’amélioration de l’enseignement privé
Animer un organe d’expression (un journal) sur l’éducation à l’intégrité
Mettre en place un observatoire de la corruption dans l’éducation
Concevoir et animer un site web du projet
Faire le suivi rapproché du projet (les coordinateurs locaux)

LES RESULTATS DE L’EVALUATION DE LA PHASE PILOTE DU PROJET
Production d’outils didactiques pertinents et adéquats d’enseignement à l’intégrité ;
Distinction d’un acte/comportement de corruption de celui d’intégrité chez les élèves ;
Dénonciation des actes de corruption à l’école et en dehors de l’école par les élèves ;
Réduction considérable de la tricherie par les élèves ;
Culture du goût de l’effort ;
Augmentation vertigineuse des déclarations et remises d’objets perdus et retrouvés au niveau des directions des établissements par les élèves ;
Réduction considérable des détournements des frais de scolarité chez les enseignants et les chefs d’établissements ;
Transformation de tous les établissements pilotes en zones d’intégrité ;
Engouement général des parties (parents, responsables d’établissements, enseignants et élèves) au projet;
Demande persistance d’extension du projet à tout le système éducatif camerounais etc.

LA STRATEGIE D’INTERVENTION
Au niveau de la formation
Le design des établissements du projet (Zone d’intégrité)
La communication soutenue sur le projet
Les approches de sensibilisation des différents intervenants
La stratégie du plaidoyer

DUREE DE MISE EN ŒUVRE DU FACTS II : 5 ans à partir de 2009

ORGANISATION ET GESTION DU PROJET

1.STRUCTURE DU PROJET
Le projet FACTS II est coordonné par le Secrétariat de Coordination (SECO) qui est composé des 4 Secrétaires Nationaux de l’Education, du représentant du CCS/PPTE et du CRS. C’est un organe qui définit la politique de mise en œuvre du projet et veille à son application.
Une fois la politique définie, chaque SENA est responsable de la mise en œuvre du projet dans son ordre d’enseignement. C’est dire qu’il supervise le travail de tout le personnel du projet de son ordre d’enseignement et veille à l’utilisation du matériel et des fonds du projet. Les chargés de projet et leurs collaborateurs exercent leurs activités de management du projet sous leur supervision.
Le CRS assure l’appui technique et la supervision des activités du projet. Il dresse les rapports à soumettre aux différents partenaires financiers du projet.

2.IMPACT DU PROJET
Réduction des pratiques de corruption dans le système éducatif camerounais grâce à un changement d’attitudes au sein de la communauté dans son ensemble
Augmentation du nombre de personnes acquises au comportement d’intégrité
Définition des repères positifs pour les enfants.
La diminution des pratiques de corruption dans l’éducation grâce à l’action de l’Observatoire National de la corruption dans l’éducation.
Renforcement de la cohésion sociale au Cameroun grâce à l’intégration dans un même projet des ordres d’enseignements d’obédiences religieuses différentes.

3.PERENNISATION DU PROJET
Les acquis de la formation à l’intégrité à tous les niveaux
Les acquis en termes d’outils didactiques du projet
La formation continue des enseignants  
Les retombées de la sensibilisation de la communauté éducative sur les dangers de la corruption
La contribution des bénéficiaires en termes de couverture des frais de production du « Cahier de l’élève » constitue un appoint devant permettre la continuation du projet après l’arrêt du financement
L’intégration définitive de l’éducation à l’intégrité dans les programmes d’éducation au Cameroun.

SUIVI ET EVALUATION DU PROJET
Les indicateurs du cadre logique sont complétés par les résultats de l’étude de base. Ces informations combinées constitueront la base du suivi/évaluation du FACTS II. Il est prévu 4 niveaux de suivi
Le suivi du projet par les coordinateurs locaux
Le suivi du projet par les inspecteurs régionaux
Le suivi par les chargés de projet de chaque ordre d’enseignement ainsi que les SENA
Le suivi du CRS
A ce suivi régulier, il faut ajouter le suivi à divers niveaux des responsables des Ministères en charge de l’éducation et des Finances qui descendront sur le terrain voir la mise en œuvre du projet.
Une évaluation à mi-parcours est prévue à la 3ème année du projet
L’évaluation finale est prévue à la dernière année du projet
Un audit est prévu à la fin du projet.

RISQUES ET CONTRAINTES
L’insuffisance des financements
Certains personnels des établissements du projet qui tirent profit de la corruption peuvent refuser de participer au projet ou le saboter.
Certains évêques et responsables religieux d’autres confessions religieuses impliquées dans le projet peuvent avoir d’autres priorités.
Les parents peuvent s’inquiéter du fait que leurs enfants passent trop de temps sur le programme d’éducation à l’intégrité.
Le projet peut être perçu comme une menace aux pratiques de corruption établies dans l’enseignement tant public que privé bien qu’il bénéficie du soutien des hauts responsables de l’éducation au Cameroun.
L’observatoire National de lutte contre la corruption dans l’éducation peut être perçu comme une arme contre les plus grands fossoyeurs de l’éducation au Cameroun et combattu comme tel.

BUDGET
Le projet FACTS II  qui doit toucher près de 5 millions de personnes a un budget de 3.3 milliards
Des contacts effectués jusqu’ici, il y a lieu d’envisager les contributions suivantes :
Montant requis de CRS :           302  millions
Montant requis des Partenaires :       298 millions
 Montant requis des Bénéficiaires :   245 millions
 Montant requis d’autres partenaires:347 millions
Montant  requis auprès des PPTE: 2 091 602 125

LES GRANDS POSTES DE DEPENSES
L’analyse de ce budget permet de constater que les principales dépenses vont dans :
La production du matériel didactique
La formation à divers niveaux
Le suivi du projet.

RELATIONS AVEC LES POUVOIRS PUBLICS
Le lancement de la phase pilote du projet en janvier 2004 a été présidé par le Secrétaire d’Etat à l’Education
La cérémonie de présentation du guide de l’éducateur a été présidée par le Ministre des Enseignements Secondaires représentant personnel du Premier Ministre
La Secrétaire d’Etat aux enseignements secondaires a visité une école pilote
Tous les manuels de l’élève du secondaire sont déjà dans le programme officiel du Cameroun
Le Ministre des enseignements secondaires a procédé le 28 octobre 2009 à la cérémonie de lancement de la seconde phase du projet en tant que représentant du Premier Ministre
Une commission mixte CRS/SENECA/MINESEC sur prescription du MINESEC attend d’être mise sur pied pour examiner l’extension de l’éducation à l’intégrité dans tout le système éducatif camerounais.
Par ailleurs, en 2006, le SENECA a été invite par le Vatican à aller partager l’expérience du projet FACTS dans le cadre d’un colloque sur l’engagement de l’Eglise dans la lutte contre la corruption.

TEMOIGNAGE
« Lorsque nous démarrions le Projet FACTS en 2003 dans notre diocèse, nous n’y voyions qu’un nouvel enseignement destiné à nos élèves. Curieusement, je me suis très vite rendu compte un an après que c’est un programme utile tant pour les élèves, les enseignants, les responsables d’établissements, les parents que pour le reste de la communauté éducative. Car, grâce à l’éducation à l’intégrité, nos recettes des frais de scolarité par exemple ont considérablement augmenté du fait de plus d’honnêteté de nos responsables d’établissements; les enseignants sont plus conscients et courtois; les parents viennent nous témoigner du changement de leurs enfants et de diverses interpellations dont ils font l’objet de ces enfants vis-à-vis du phénomène de la corruption. »
Le Secrétaire à l’éducation du Diocèse de Maroua

MODULE II : EDUCATION A L’INTEGRITE ET CORRUPTION EN MILIEU SCOLAIRE (w)

OBJECTIFS DU MODULE :
 Maîtriser les fondements théoriques de l’enseignement de l’éducation à l’intégrité;
Définir le concept de corruption selon les niveaux ;
Identifier les principaux acteurs, les causes, les manifestations et les conséquences de ce fléau dans le système éducatif camerounais ;
Proposer quelques solutions dans l’optique d’endiguer le fléau à différents niveaux.
 
RESULTATS ATTENDUS :
 Maîtrise des fondements théoriques de l’enseignement de l’éducation à l’intégrité;
Définition le concept de corruption selon les niveaux ;
Identification les principaux acteurs, les causes, les manifestations et les conséquences de ce fléau dans le système éducatif camerounais ;
Proposition quelques solutions dans l’optique d’endiguer le fléau à différents niveaux.

INDICATEURS DE RESULTATS :
Bonne manipulation des concepts d’éducation à l’intégrité et de corruption dans le système éducatif.
METHODOLOGIE : approche participative axée sur des exposés-débats et des travaux en ateliers
Durée : 2h (1h de présentation et débats, 30mn de travaux en ateliers et 30 mn de restitution)
Contenu du module :

Fondements théoriques de l’enseignement de l’éducation à l’intégrité ;
La corruption dans le système éducatif camerounais ;
Support didactique : Document power point.


A- FONDEMENTS THEORIQUES DE L’ENSEIGNEMENT DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE
1. qui devrait enseigner l’éducation à intégrité?
2. A quel âge doit-on commencer à apprendre l'Intégrité?  
3. Qu’est-ce qui devrait être appris, (le contenu d’apprentissage)?
4. où devrait-on apprendre l'intégrité ?   
5. Quels sont les principaux buts ou objectifs de l'enseignement de l’éducation à l'Intégrité dans les écoles?  

QU’EST CE QUE L’INTEGRITE?
L’intégrité est la nature saine,  conforme au  devoir et à la conscience morale,  qui se manifeste dans rapports interindividuels  des personnes dites modèles.

1. qui devrait enseigner l'intégrité?  
a. Professeurs et autre personnel scolaire (éducation formelle);
b. Parents, et membres de la famille étendue (éducation informelle);
c. Le clergé, les Imams et autres autorités religieuses  
d.  Administrateurs Scolaires, délégués régionaux, administrateurs civils,  
e. société Civile  
f. Les chefs traditionnels, les Lamidos, Fons, les aînés, notables ; etc. et
g. Le personnel médical, la police, et membres de la magistrature.   

Apprendre l'intégrité devrait être l'affaire de tout le monde  

2. A quel âge doit-on commencer à apprendre l'Intégrité?  
De la conception et pendant toute la vie

3. comment est-ce que l'Intégrité devrait être enseignée?  
a. Adultes qui agissent comme modèles du rôle  
b. leçons dans les écoles  
c. Organiser des séminaires et des ateliers  
d. Respecter les codes de conduite  
e. S’habiller décemment  
f. À travers sketches, théâtres,  chansons, poèmes, débats, excursions, etc.

4. Qu’est-ce qui devrait être appris, (le contenu d’apprentissage)?
Les vertus tel que:  
Humilité, modestie, solidarité, tempérance et tolérance;
Le respect du bien commun;
Le gout de l’effort;
 Détermination, sincérité, honnêteté, loyauté et engagement ;
 Amour, la justice, paix et l’équité;
 Gentillesse ; Bonté, la Compassion et la générosité ;
 Patience ; maîtrise de soi et dignité ;
 conscience du devoir  et le sens de l’honneur.

5. où  devrait-on apprendre l'intégrité ?     
- dans les maisons ;
- marchés ;
-  classes ;
-  églises ;
-  mosquées ;
-  associations ;
 Hôpitaux ;
 Séminaires ;
 Ateliers ;
 Bureaux ;  Etc.
 
6. buts ou objectifs de l'enseignement de l’éducation à 'Intégrité?  
Construire une nation juste, paisible, et prospère avec les opportunités  pour tous.   
Prendre en considération la valeur du moi et la valeur des autres  
Encourager la discipline du moi et des comportements courtois  
Réduire le phénomène de corruption dans notre société  
Réduire le tribalisme et le favoritisme  
Promouvoir la culture de la responsabilité, du mérite et du goût de l’effort.


B- LA CORRUPTION DANS LE SYSTEME EDUCATIF CAMEROUNAIS

DEFINITIONS :
Corruption est un abus de pouvoir pour un intérêt personnel.
La corruption  c’est le fait de donner et de prendre de l'argent et des matières en échange de faveurs.  
C’est une déviance dans la relation entre 2 ou plusieurs personnes consistant pour le corrupteur, d’inciter le corrompu à agir contre la morale afin d’obtenir un service ou une faveur
La corruption est la perversion ou le détournement d’un processus ou d’une interaction entre une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d’obtenir des avantages ou des prérogatives particuliers et, pour le corrompu, d’obtenir une rétribution en échange de sa bienveillance. Elle conduit en général à l’enrichissement personnel du corrompu. On distingue la corruption active et la corruption passive. La corruption active consiste à proposer de l’argent ou un service à une personne qui détient un pouvoir en échange d’un avantage indu. La corruption passive consiste à accepter cet argent ou ce service.
Selon Transparency International, la corruption est l’abus de pouvoir reçu en délégation à des fins privées. []
Cette définition permet d'isoler trois éléments constitutifs de la corruption :
L’abus de pouvoir ;
à des fins privées (donc ne profitant pas nécessairement à la personne abusant du pouvoir, mais incluant aussi bien les membres de sa proche famille ou ses amis) ;
un pouvoir que l’on a reçu en délégation (qui peut donc émaner du secteur privé comme du secteur public).
    
La définition donnée par le Groupe multidisciplinaire sur la corruption du Conseil de l’Europe est légèrement différente : « la corruption est une rétribution illicite ou tout autre comportement à l’égard des personnes investies de responsabilité dans le secteur public ou le secteur privé, qui contrevient aux devoirs qu’elles ont en vertu de leur statut d’agent d’Etat, d’employé du secteur privé, d’agent indépendant ou d’un autre rapport de cette nature et qui vise à procurer des avantages indus de quelque nature qu’ils soient, pour eux-mêmes ou pour un tiers ».
    La corruption apparaît chaque fois que la frontière entre la logique administrative d'intérêt général et la logique économique d'intérêt privé s'estompe ; elle est donc favorisée par l'effacement contemporain de la sphère publique, par l'assimilation à peu près exclusive de la réussite et de l'enrichissement.

TRAVAUX EN ATELIERS

REFLEXION SUR LES DIFFERENTS NIVEAUX DE CORRUPTION

ATELIER N° 1: LA CORRUPTION AU NIVEAU DES MINISTERES EN CHARGE DE L’EDUCATION
Quelle définition peut-on donner ?
Qui en sont les principaux acteurs?
Quelles sont les causes ?
Quelles sont les manifestations?
Quelles sont les conséquences?
Quelles peuvent être les solutions?

Les principaux acteurs
En corrompus, on a :
les  ministres,
les secrétaires  généraux,
conseillers techniques,
directeurs, sous directeurs, chefs de services, chefs de bureaux, etc.
En corrupteurs,  on a principalement :
les parlementaires ;
les lobbyings et groupes de pression ;
les  entrepreneurs,
les chercheurs d’emploi ;
fonctionnaires ;
les usagers (parents, élèves).    
Les  causes:  
la pauvreté,
l’ignorance,
le chômage,
la mauvaise gouvernance,
le manque d'intégrité,
tribalisme,
l’impunité,
l’incompétence
l’inefficacité des institutions de lutte contre la corruption
etc.  
Les manifestations:    
Favoritisme dans prise de décision,
harcèlements sexuels,
incompétence,
gaspillage d'argent, matière et ressources humaines.   
Les conséquences:
pauvre productivité,
mauvais conseil,
conflit d'intérêts,
sous-développement,
 inefficacité dans gestion.   
Les  solutions:  
Promotion d'éducation à intégrité à tous les niveaux,
mérite rémunérateur,
respect du  profil de carrière,
développement équilibré,
équité et égalité de chances,
promotion de la bonne gouvernance.
la décentralisation
la presse libre  
la démocratie avec séparation de pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire  

ATELIER N° 2: LA CORRUPTION AUX NIVEAU DES SERVICES EXTERIEURS: RÉGIONS, DÉPARTEMENTS  ET ARRONDISSEMENTS
Quelle définition peut-on donner ?
Qui en sont les principaux acteurs?
Quelles sont les causes ?
Quelles sont les manifestations?
Quelles sont les conséquences?
Quelles peuvent être les solutions?  

Les principaux acteurs
En corrompus, on a :
Les Délégués régionaux et leurs collaborateurs,
Les délégués Départementaux et leurs collaborateurs,
Les inspecteurs d’arrondissements et leurs collaborateurs.
En corrupteurs,  on a principalement :
Les entrepreneurs,
Les parents,
Les professeurs,
Les promoteurs scolaires
Les élèves.
Les  causes:  
Avidité et cupidité,
 Tribalisme et  favoritisme,
pression politique,
désir incontrôlé pour le sexe.  

Les manifestations:    
Favoritisme dans les prises de décision,
harcèlements sexuels,
incompétence,
affectations arbitraires d’enseignants,
 propositions de nominations fantaisistes,
Sanctions arbitraires d’enseignants,
Fraudes aux examens,
 critères de l'admission imprécis dans les établissements.   
Les conséquences:
conflit d'intérêts,
incompétentes des responsables nommés.
Promotion en classe supérieure des élèves faibles  sous la pression  des parents,
Dévalorisation des produits du système éducatif .   
Les  solutions:  
Promotion d'éducation à intégrité à tous les niveaux,
respect du  profil de carrière,
équité et égalité de chances,
 promotion de la bonne gouvernance.


ATELIER N°3 : LA CORRUPTION AU NIVEAU DES ESTABLISSEMENTS SCOLAIRES
Quelle définition peut-on donner ?
Qui en sont les principaux acteurs?
Quelles sont les causes ?
Quelles sont les manifestations?
Quelles sont les conséquences?
Quelles peuvent être les solutions?  

ATELIER N°4: LA CORRUPTION AU NIVEAU DES SALLES DE CLASSE
Quelle définition peut-on donner ?
Qui en sont les principaux acteurs?
Quelles sont les causes ?
Quelles sont les manifestations?
Quelles sont les conséquences?
Quelles peuvent être les solutions?  

  Les principaux acteurs
Les acteurs sont:
Les enseignants,
Les élèves,
 Les chefs de services académiques,
Les surveillants,
Les parents,  
Les causes  
- Le manque d'éthique professionnelle de la part des enseignants ;
-  La pauvreté  
- L’ignorance  
- La paresse de la part des élèves  
- le manque d’intégrité
Les manifestations  
- Les enseignants reçoivent des cadeaux des élèves ;
- les enseignants accordent des faveurs particulières
- les enseignants forcent les élèves à acheter des documents qu’ils mettent sur le marché
- La tricherie  pendant examens  
-  les élèves corrompent   leurs amis avec les cadeaux pour voter pour eux pendant élections
- les responsables  académiques influencent promotion de leurs protégés
- Les parents motivent financièrement les enseignants pour qu’ils favorisent  leurs enfants pendant  les examens  

Les conséquences  
-  les étudiants méritants sont lésés. Les étudiants faibles sont encouragés,  
- faible moralité dans la classe et par conséquent dans le cadre scolaire,
- des insuffisances dans la formation,
- promotion de la culture de la facilité
 
Les solutions  
-  tout enseignant doit être formé,
- organisation régulière des séminaires sur le code de conduite pour les principaux acteurs,
 - amélioration des conditions de travail des enseignants,  
- éducation à l’intégrité obligatoire pour toutes les écoles,
-  les études religieuses devraient être  obligatoires dans toutes les écoles.  

MODULE III :
LES PRINCIPAUX OUTILS DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LEUR CATEGORISATION
OBJECTIFS DU MODULE : Distinguer et catégoriser les différents outils de lutte contre la corruption
RESULTATS ATTENDUS : Distinction et catégorisation des différents outils de lutte contre la corruption

INDICATEURS DE RESULTATS : identification des outils de lutte contre la corruption dans le présent Projet.
METHODOLOGIE : approche participative axée sur des exposés-débats et des travaux en ateliers
Durée : 1h (30 mn de présentation et 30 mn de débats)
Contenu du module :

Support didactique : Document Power Point


LES PRINCIPAUX OUTILS DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LEUR CATEGORISATION

La lutte contre la corruption est un véritable combat, une bataille, une guerre contre le mal, un fléau, des adversaires très puissants, avec beaucoup de moyens, souvent invisibles, sans état d’âme, sans sentiment ni scrupule.  
Dans cette lutte, les partenaires n’ont pas toujours les mêmes niveaux de motivation, ou engagements.
Dans cette lutte, la victoire n’est jamais acquise ni définitive
D’où nécessité d’avoir de bonnes armes de guerre
 CATEGORIE D’OUTILS DE LCC
Outils de Politique et de stratégie
Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption ;
Stratégies sectorielles (PRECIS);
Système national d’Intégrité ;
Système d’évaluation et d’observation de la LCC;…

PRECIS= PREVENTION, EDUCATION, CONDITION, INCITATION et SANCTION
Outils de Prévention : réduire les opportunités de corruption
Différentes Réformes pour la transparence, la participation…
Audits;
Code de déontologie;
Concours sans corruption…

Outils d’éducation : former et changer les comportements
Formation, éducation, Capacity building;
Communication pour le Changement de Comportements;
Code d’éthique, code de conduite…

Outils d’incitation : renforcer et motiver
Îlots d’intégrité;
Prix d’intégrité;
Label probité;
Concours divers…

Outils de conditions : garantir les conditions de travail et un environnement sain

Outils de  sanction : réprimer et d’appliquer la loi
« zéro corruption » ou tolérance zéro (lutte contre l’impunité);
Chaîne pénale judiciaire; Investigation complexe;
Protection de témoins et de dénonciateurs;
« Deal with the past » (tenir compte de l’histoire)
« asset recovery », Coopération internationale…( pour le rapatriement des sommes d’argent détournés)

Outils de mesure de la corruption (ex : le fameux Indice de perception de la corruption de Transparency International, IPC)

Outils spécifiques pour chaque pilier; Société Civile:
Plaidoyer, lobbying
Interpellation (whistleblowing)
Citizen Score Card
Apt-Aid (outil de promotion de transparence des ONGs)…
Outils de Gouvernance, de démocratie, d’Etat de droit, de droits humains, développement socio-économique… et autres outils relatifs aux conditionnalités…

MODULE Iv :
STRATÉGIE DE COLLECTE DES DONNÉES POUR LE SYSTÈME D’INFORMATION DU PROJET FACTS II

    
LES SUPPORTS DE COMMUNICATION DU PROJET
L’OBSERVATOIRE DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION A TRAVERS L’ECOLE
Définition
Organe  de surveillance dont la fonction consiste à dénoncer les actes de corruption, à rassembler et analyser des données afin de disposer des informations qualitatives et quantitatives qui permettent et de mieux cibler notre action contre la corruption en milieu scolaire. Problème d'autant plus délicat que les phénomènes à observer se développent dans le secret.
Les Missions de l’Observatoire
1.Élaborer un instrument efficace d'observation et de suivi du phénomène de la corruption;
2.Constituer une base de données sur le phénomène de la corruption;
3.Formuler des propositions de solutions auprès des 4 SENAT.

Les Sources d’Information de l’Observatoire
1.Chefs d’établissement et enseignants (comité d’intégrité);
2.Les élèves à travers les clubs intégrité  (baromètre de l’intégrité au sein de l’établissement);
3.Les associations des parents d’élèves (bureau d’intégrité);

Transmission des Informations  à l’Observatoire

1.Boîtes de dénonciation seront installées dans les établissements et placées sous la responsabilité du chef d’établissement. Les clés de ces boîtes seront exclusivement détenues par les coordinateurs locaux du FACTS-II Projet.
2.Joindre directement les coordinateurs locaux pour leur faire part des actes de corruption observés dans votre établissement.   

LE MAGAZINE DU PROJET
Caractéristiques Techniques
Titre : « Générations Intègres »
Nombre de pages: 24
Ligne éditoriale : « Promotion de la culture de l’intégrité à travers l’école »
Périodicité: bimestrielle
      Rôle et  Importance du Magazine du Projet
LE SITE WEB DU PROJET FACTS-II
Tout comme le journal, il est un support d’information mais aussi un outil témoin de la vie du projet.
Rôle et importance du Site Web
Il doit faire connaître le projet et ses hommes;
Il est la vitrine de notre combat et de notre expérience à travers le monde;
C’est un cadre de rencontre, de discussion, de partage d’expérience entre nous, entre les membres de la communauté éducative et avec des gens intéressés par notre combat à travers le monde.
Merci pour votre attention
E-MAIL AND PHONE
Facts2project@yahoo.fr
22. 18 .14. 49
99. 90. 81. 65
WWW.FACTS2PROJECT.ORG




MODULE v:
LE PROGRAMME D’EDUCATION A L’INTEGRITE (w)
OBJECTIFS DU MODULE :
Renforcer les capacités des participants dans la lecture et l’exploitation judicieuse du programme d’Education à l’intégrité ;  
 Renforcer les capacités des participants dans la préparation et la présentation des leçons d’Education à l’intégrité ;
Renforcer les capacités des participants dans l’utilisation de l’Approche Par Compétence (APC) et la formulation des Situations-Problèmes (S-P) en Education à l’intégrité.
RESULTATS ATTENDUS :
Renforcement des capacités des participants dans la lecture et l’exploitation judicieuse du programme d’Education à l’intégrité ;  
 Renforcement des capacités des participants dans la préparation et la présentation des leçons d’Education à l’intégrité ;
Renforcement des capacités des participants dans l’utilisation de l’Approche Par Compétence (APC) et la formulation des Situations-Problèmes (S-P) en Education à l’intégrité.
INDICATEURS DE RESULTATS :
Bonne interprétation du programme d’Education à l’intégrité ;
Respect des canevas méthodologiques ;
Bonne formulation des Situations-Problèmes.
METHODOLOGIE : approche participative axée sur des exposés-débats et des travaux en ateliers
Durée : 2h (1h de présentation et débats, 30mn de travaux en ateliers et 30 mn de restitution)
Contenu du module :

les finalités de l’éducation à l’intégrité ;
 les objectifs généraux et spécifiques ;
les contenus d’apprentissage ;
 la méthodologie d’approche ;
la progression ;
 les horaires ;
 l’évaluation.
Support didactique : Document power point.


Un programme est le référentiel de base de tout processus d’enseignement-apprentissage qui intègre les finalités, les objectifs généraux et spécifiques, les contenus d’apprentissage, la méthodologie d’approche, la progression, les horaires, l’évaluation, etc.

1-FINALITES DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE

Dans la loi d’orientation de l’éducation N°98/004 de 14 avril 1998, une des finalités de l’éducation est de former les citoyens sur le plan moral. On peut donc dire que la discipline « éducation à l’intégrité » remplit bel et bien cette mission.

2-OBJECTIFS GENERAUX DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE
Construire une nation juste, paisible, et prospère avec les opportunités  pour tous ;
Promouvoir la culture de l’intégrité et des valeurs positives ;   
Réduire le phénomène de corruption dans notre société ;  
Réduire le tribalisme, le favoritisme et tous les comportements similaires ;  
Promouvoir la culture de la responsabilité, du mérite et du goût de l’effort.

3-LES CONTENUS D’APPRENTISSAGE DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE

Humilité ;
Honnêteté;
 Détermination et fermeté ;
 Amour, Gentillesse ;
 Bonté, Compassion et Patience ;
maîtrise de soi ;
 conscience du devoir ;
Le sens de la responsabilité ;
Le respect des autres, des lois et du bien public ou commun;
La justice ;
Le gout de l’effort ;
Le sens du partage ;
La solidarité ;
 La dénonciation et le rejet des valeurs négatives ;
La sobriété ;
la connaissance et le respect des droits et devoirs de l’homme.
Etc.

4-LA METHODOLOGIE D’APPROCHE DE L’EDUCATION A L’INTEGRITE

Les méthodes pédagogiques sont essentiellement calquées sur le modèle socioconstructivisme, qui est lui-même basé sur l’interaction sociale, avec l’enseignant dans le rôle de tuteur et l’apprenant dans le rôle de collaborateur.
Les différentes approches méthodologiques privilégient à la fois la pédagogie centrée sur l’élève (NAP), la pédagogie de l’action et l’Approche Par Compétence (APC), avec pour finalité de permettre aux apprenants d’être compétent, c’est-à-dire : savoir agir (savoir+ savoir faire + savoir être) face aux situations-problèmes de la vie (interaction sociale).
En d’autres termes, être compétent, c’est savoir faire face aux problèmes du quotidien.
L’approche par les compétences c’est le fait de d’abord définir ce que l’élève doit maîtriser en termes de savoir, savoir-faire et savoir-être, puis d’expliquer à l’élève à quoi servent ces savoirs, et enfin confronter l’élève à un problème de la vie de tous les jours qu’il sera capable de résoudre.
L’APC a pour point de départ, la situation-problème (S-P)
La situation est un environnement dans lequel se déroule un événement. C’est aussi l’ensemble de relations qu’un individu entretient avec un contexte donné.

Le problème est une difficulté dont la résolution n’est pas évidente.

La situation-problème est une situation qui pose problème, c’est-à-dire que les différents éléments ne peuvent d’emblée donner une réponse. Elle se définit essentiellement à travers un obstacle, une tâche à accomplir, des informations à articuler. Et pour résoudre le problème qu’elle pose, les élèves vont l’analyser, mobiliser et transférer les connaissances afin de trouver une démarche originale.
En somme la S-P est l’ensemble contextualisé d’informations, données à une personne ou un groupe de personnes pour être articulées en vue de réaliser une tâche précise.
La situation-problème didactique est une S-P d’apprentissage organisée par l’enseignant et qui sert de point de départ ou de support didactique.

La situation-problème cible est une S-P similaire à la précédente et qui peut servir à l’évaluation des apprentissages.

Les constituants d’une situation-problème

    Une bonne S-P est composé de trois constituants que sont :
le support : c’est l’ensemble des éléments matériels qui sont présentés à l’élève (texte écrit, illustrations, photos, situation, évènement, etc.)
la tâche : le travail à faire (TAF), le comportement ou compétence attendue.
La consigne : c’est l’ensemble des instructions de travail données de façon explicite à l’élève.

Les propriétés d’une situation-problème
- Elle exige de l’élève qu’il intègre plusieurs savoirs et savoir-faire, pour la résoudre
- Elle est proche des centres d’intérêt de l’élève (zone de développement proximal ZDP)- Elle doit être vivante afin de motiver l’élève. On peut y intégrer des illustrations, des documents authentiques
- Elle exige de l’élève  qu’il véritablement acteur dans la résolution du problème
- Elle peut d’abord être traitée par groupes de trois ou quatre élèves, mais doit être résolue ensuite individuellement

La famille de situations-problèmes constitue un ensemble de situations problèmes qui sont proches l’une de l’autre ; des situations problèmes qui peuvent être considérées comme équivalentes, c’est-à-dire avec le même niveau de difficultés, le même contexte, le même type de support, la même complexité de questions, le même type de consignes et dont les savoirs seront mobilisés dans les mêmes contenus.
De préférence, une compétence doit se définir par rapport à une famille de situations-problèmes.
La compétence est un ensemble ordonné de capacités (activités) qui s’exercent sur des contenus dans une catégorie donnée de situations pour résoudre des problèmes posés par celles-ci.
La notion de compétence franchit donc un pas supplémentaire important par rapport à la notion d’objectif. La compétence est un concept intégrateur en ce sens qu’elle prend en compte à la fois les contenus, les capacités (ou activités à exercer) et les situations dans lesquelles s’exercent ces capacités.
Compétence = (capacités × contenus) × situations
           = (objectifs spécifiques) × situations
On peut dire en de termes simples que la compétence est un savoir agir (une tâche à réaliser) en situation qui fait appel à la mobilisation d’un ensemble intégré de ressources (savoir, savoir-faire, savoir-être acquis au préalable) en vue de résoudre des situations-problèmes.
LES AVANTAGES DE L’APC :
L’APC permet de donner du sens aux apprentissages.
L’APC permet de finaliser les apprentissages, en faisant en sorte que les connaissances ne restent pas théoriques pour l’élève, mais qu’elles puissent lui servir très concrètement dans le milieu scolaire, familial, ou plus tard dans sa vie d’adulte, de travailleur ou de citoyen.
L’APC rend les apprentissages plus efficaces en garantissant une meilleure fixation des acquis.
Les résultats des recherches scientifiques sur l’apprentissage ont montré qu’un savoir est d’autant mieux acquis qu’il a été  mobilisé dans le cadre de la résolution d’un problème. Or, il est établit que l’APC est une des approches qui favorise par excellence la résolution des problèmes.
L’APC permet de mettre l’accent sur l’essentiel.
L’APC permet d’établir les liens entre différentes notions issues d’une même discipline, ainsi qu’entre des notions issues de différentes disciplines.
 Les travaux sur l’apprentissage ont montré que la maîtrise en profondeur d’un savoir suppose également sa mise en relation avec d’autres qui sont liés : c’est la comparaison entre des notions voisines, par oppositions aux notions antagonistes, par la création de réseaux conceptuels que celles-ci se fixent solidement
LES LIMITES DE L’APPLICATION EFFICIENTE DE L’APC.
L’APC bute sur un certain nombre de limites qui sont loin d’être insurmontables, et parmi lesquelles on peut citer :
- La résistance des enseignants au changement ;
- Le manque de formation ;
- Les insuffisances institutionnelles ;
- L’organisation de la classe.
En ce qui concerne cette dernière difficulté, on peut dire que l’école offre très peu d’occasions à l’élève d’exercer sa compétence dans une situation significative. Les raisons sont entre autres : la surcharge des programmes, le mythe de vouloir tout dire (la difficulté pour l’enseignant de distinguer l’essentiel de l’accessoire), le cloisonnement des horaires, les difficultés d’un suivi individualisé des élèves, etc., mais surtout parce que l’école reste trop souvent enfermée dans l’école.
LES TECHNIQUES PEDAGOGIQUES APPROPRIEES POUR L’EDUCATION AUX COMPETENCES

1. LES DISCUSSIONS DE CLASSE
Description: La classe examine un problème ou un thème avec pour objectif d’essayer de mieux comprendre, trouver la meilleure solution et développer de nouvelles idées et orientations.
Avantages: les apprenants peuvent apprendre des autres, approfondir leur compréhension et développer des compétences d’écoute, d’affirmation de soi et d’empathie.
Procédés:
aménager la classe de sorte que les apprenants se voient les uns les autres;
Rappeler les règles de la discussion;
Identifier l’objectif de la discussion et le communiquer clairement;
Poser des questions pertinentes et ouvertes;
S’assurer que tout le monde participe activement;
Garder une trace écrite en nommant par exemple un ou deux rapporteurs;
NB: grands groupes sont difficiles à gérer.
2. LES DISCUSSIONS EN PETITS GROUPES PARALLELES OU « BUZZ GROUP »
Description: une grande classe est divisée en petits groupes d’une demi douzaine d’élèves environ, dispose d’un temps court pour accomplir une tâche, exécuter une action ou discuter d’un thème, d’un problème ou d’une question spécifique.  
Avantages: En plus des avantages liés à la discussion de classe, cette technique est plus adaptée en situation d’effectifs pléthoriques et de temps limité. Il y a une maximisation de la participation de tous;  une meilleure connaissance des partenaires et une écoute plus attentive et personnalisée;
Procédés:
Préciser le but de la discussion et le temps disponible;
Former des petits groupes aussi variés que possible;
Placer les apprenants de sorte qu’ils se voient tous et puissent s’entendre facilement;
Donner un rôle actif aux membres du groupe (rapporteurs, facilitateurs, modérateurs, avocats du diables, etc.);
À la fin, les rapporteurs résument la discussion;
3. LE DEBAT CONTRADICTOIRE
Description: Une question controversée est présentée en classe par au moins deux sous-groupes opposés d’apprenants.
Avantages: le débat offre l’opportunité :
d’exercer des compétences telles que: la communication, l’écoute, l’argumentation, le respect de l’opinion des autres, etc.;
de traiter en profondeur et de manière créative un sujet qui peut avoir une grande importance pour eux et d’y prendre clairement position;
de discuter des pour et des contre.
Procédés:
Choisir une question controversée;
Permettre aux apprenants d’adopter la position de leur choix. Si trop d’apprenants adoptent la même position, demander à des volontaires de défendre la position adverse;
Donner quelques minutes aux apprenants afin qu’ils préparent des arguments pour défendre leurs positions (seuls ou en petits groupes);
Rappeler ou établir en commun les règles de la discussion;
Pendant la discussion, ne pas laisser certains apprenants dominer le débat aux dépens des autres;
S’assurer que les apprenants sont respectueux des opinions des autres;
Garder le contrôle de la classe et veiller à ce que le débat reste focalisé autour du sujet.
4. LE REMUE MENINGES OU « BRAINSTORMING »
Description: production active et spontanée d’une grande variété d’idées non discutées et non évaluées, à propos d’un thème ou d’une question pendant une brève période de temps donnée. (L’évaluation ayant lieu plus tard).


Avantages:
-  manière efficace d’utiliser le temps pour explorer un sujet en permettant aux apprenants de produire rapidement et spontanément  une multitude d’idées, fruit de leur propre imagination;
- accessoirement, une activité de suivi peut être d’évaluer le pour et le contre de chacune de ces idées ou de les classer selon certains critères, permettant ainsi d’exercer des compétences d’analyses et d’esprit critique.
Procédés:
Enoncer la question ou le problème et solliciter des idées;
Rappeler les objectifs et règles du jeu à savoir: produire des idées même les plus folles, sans les juger;
Faire noter par un ou plusieurs secrétaires nommés des idées sur un panneau, une feuille ou un tableau;
Après le remue méninges, passer en revue les idées, en ajouter, en supprimer et les classer.
NB: Risque de brouhaha incontrôlable.
     5. JEU DE ROLE OU « ROLE PLAYING »
Description: courte représentation informelle où les apprenants miment ou jouent une situation précise.
Les rôles joués doivent par la suite être discutés et ou rejoués différemment par les mêmes acteurs ou pas.
Avantages: le jeu de rôle est une excellente stratégie pour :
explorer des sentiments ou situations difficiles à gérer, se produisant dans la vie réelle (malhonnêteté, injustice, cupidité, irresponsabilité,  égoïsme, tricherie, vol, non respect du bien public, etc.);
explorer de nouvelles manières de réagir,  
Exercer plusieurs types de compétences;
Acquérir une meilleure connaissance de soi en explorant les problèmes et les dilemmes de façon plus personnalisée.
Procédés:
décrire la situation et s’assurer qu’elle a un lien avec le vécu des apprenants;
Choisir les acteurs, leurs donner des instructions et leur laisser quelques minutes pour se préparer;
Préparer le public(disposition) et commencer le jeu de rôle;
Commenter la représentation et si possible la faire rejouer différemment;
Tirer les leçons qui de l’exercice, les garder en mémoire pour pouvoir les rediscuter.
NB: attention aux risques d’accidents.
6. LES JEUX
Description: Ce sont des activités entre apprenants qui peuvent être utilisés enseigner, réviser ou renforcer les apprentissages. Les jeux permettent aussi d’exercer la pensée critique, la résolution de problèmes et la prise de décision.    
Avantages: les jeux permettent de :
favoriser des discussions riches pendant que les participants travaillent dur pour marquer des points;
apprendre en s’amusant et tester des hypothèses et compétences sans prendre des risques (sauf celui de perdre des points au cours du jeu);
Gérer des grands effectifs tout en assurant la participation active de tous.
Procédés:
Préparer des séries de questions et réponses en relation avec ce qui a déjà été appris en classe;
Organiser le jeu en formant des  équipes si nécessaire et en mettant sur pied un système de comptage des points qui peut s’inspirer des jeux se pratiquant déjà dans la communauté ou à la télé;
Limiter le temps et rappeler aux apprenants que l’activité est censée être agréable et peu importe le gagnant;
Prévoir un temps pour discuter de la façon dont le jeu s’est déroulé et des résultats.
NB: Les jeux peuvent être préparés par les apprenants, les enseignants ou les organismes spécialisés (ONG). Risques de dérapages.
7. LES CONTES ET HISTORIETTES
Description: L’enseignant ou les apprenants racontent une histoire au groupe; la conterie peut être agrémentée d’illustrations (images, photos) ou de microfilms.
Avantages: les contes et historiettes peuvent aider les apprenants à:
Réfléchir sur des problèmes locaux;
Être sensibiliser en discutant des problèmes et des solutions;
Développer leur esprit critique;
Personnaliser les situations-problèmes et s’y identifier;
Procédés:
choisir, présenter ou lire une histoire simple contenant une situation-problème faisant ressortir une ou plusieurs notions d’intégrité ou de corruption;
rendre l’histoire intéressante, vivante et proche des centres d’intérêt des apprenants;
Encourager les apprenants à réfléchir  et à discuter les questions importantes soulevées la situation-problèmes;
Préciser la tâche et les consignes;
8. ANALYSES DE SITUATIONS, ETUDES  DE CAS ET ENQUETES
Description: l’analyse de situation fournit aux apprenants l’opportunité d’analyser, de discuter des situations qui leur sont proches ou qu’ils pourraient rencontrer. Les études de cas sont des histoires réelles qui décrivent en détail ce qui est arrivé dans une communauté, une famille, un individu. L’enquête exige d’avoir des contacts avec la communauté pour récolter des informations et des témoignages. C’est une étape préliminaire au développement et à la réalisation de projets de prévention dans une communauté
Avantages: toutes les activités dans les techniques pédagogiques d’analyses de situations, d’études de cas et d’enquêtes constituent des puissants catalyseurs pour la réflexion et la discussion. Elles fournissent en outre l’occasion de:
Mobiliser un large éventail de connaissances et de compétences (lecture, écriture, analyse, communication , recherche, etc.);
Travailler ensemble, partager les idées;
Mieux connaître son cadre de vie et sa communauté;
Découvrir que les gens pensent parfois différemment;
Examiner les conditions nécessaires à la réalisation d’actes individuels ou collectifs et en évaluer les conséquences;
Être confronté à des situations vécues par d’autres, identifier les risques et réfléchir aux conséquences;
Favoriser une prise de conscience et une mobilisation pour passer à l’action personnellement;
Procédés:
Prévoir le travail en plusieurs étapes et sessions;
Discuter les sujets à étudier et bien les définir avec les apprenants;
Favoriser les liens avec d’autres occasions d’apprentissage (au sein des disciplines connexes ou avec d’autres disciplines);
Prévoir de travailler individuellement ou en groupe, mais veiller à ce que chacun ait un rôle actif;
Prévoir plusieurs occasions de partager et de discuter les résultats avec le reste de l’école et la communauté (exposition, animation, conférence débats, etc.)
9. LE THEATRE
Description: c’est le fait de mettre en scène des sketches, les présenter et les discuter ensuite. Il vise la prise de conscience et des changements d’attitudes et de comportements individuels et collectifs.
Avantages: puissant outil de sensibilisation et d’informations, le théâtre permet ;
d’instaurer un dialogue et une forte identification grâce à la mise en scène des situations-problèmes vécues dans la communauté;
d’aborder plus facilement des sujets tabous avec l’humour  et le rire provoqués par des scènes cocasses
.
Procédés:
Toujours prévoir le travail sur une certaine durée, en plusieurs étapes et sessions;
Discuter des thèmes pour la pièce, bien les définir avec les apprenants, et s’assurer qu’ils ont un lien avec leur vécu;
Décider des personnages et distribuer les rôles, y compris celui de metteur en scène;
Après la représentation, organiser une réflexion sous forme de débats ou de discussion;
Laisser à d’autres apprenants (spectateurs), la possibilité de suggérer d’autres manières d’agir ou de réagir et même de venir rejouer la scène différemment;
Tirer les leçons de l’exercice, les garder en mémoire pour pouvoir éventuellement les rediscuter plus tard.

Pour ce qui est du canevas méthodologique dans la préparation et la présentation des leçons d’Education à l’intégrité, le principe ORAE a proposé :
O : observer ;
R : réfléchir ;
A : agir ;
E : évaluer.
Mais de façon précise, dans la préparation et la présentation des leçons d’Education à l’intégrité,  on peut retenir les étapes suivantes :

Le chapeau

Thème:                        Classe:
Titre de la leçon                    Effectif :
Objectif d’apprentissage            Age moyen:
Pré-requis :                     Durée :
Matériel didactique :
Compétence à développer
(ou objectif d’intégration) :
Référence(s) bibliothèque(s):


La fiche pédagogique :
ETAPES
OPI
ACTIVITES DU MAITRE
ACTIVITES DE L’ELEVE
DUREE
PRESENTATION DE LA SITUATION-PROBLEME DIDACTIQUE
Susciter la réflexion.
Présente oralement ou par écrit un problème de la vie courante qui fait ressortir une ou plusieurs notions d’Intégrité
Ecoute attentivement ou lit silencieusement la situation didactique.

ANALYSE DE LA SITUATION-PROBLEME
Vérifier la compréhension de la situation-problème
Vérifie la compréhension de la situation en posant des questions
Guide et précise les consignes de travail
répond aux questions en émettant des hypothèses
exécute les consignes de travail

CONFRONTATION ET VALIDATION
Comparer les différentes propositions et valider les meilleures.
fait comparer les différents raisonnements ;
demande de plus amples explications et ;
fait valider les meilleures réponses.
Compare son raisonnement à ceux de ses pairs ; Justifie sa démarche  et valide la meilleure approche.

CONSOLIDATION
(ou application)
ET SYNTHESE
L’application se à toute les occasions
Consolider les nouveaux acquis et faire élaborer « l’essentiel à retenir »
Pose des questions permettant de redire la règle, le principe, la norme ou la valeur d’Intégrité à retenir et/ou à appliquer.
Ecrit sous la dictée des élèves « l’essentiel à retenir »
Répond aux questions et dicte au maître « l’essentiel à retenir »

INTEGRATION PARTIELLE OU EVALUATION
Vérifier le niveau d’atteinte de l’OPO.
Propose une situation-problème de la vie courante semblable à celle qui a servi de situation-problème  didactique ;
Fait corriger sur la base d’une grille d’évaluation en précisant les critères minimaux d’acceptabilité du comportement ou de la compétence attendue
Mobilise toutes les ressources (savoir, savoir-faire et savoir-être) acquises pendant ou avant la leçon pour résoudre avec succès le problème.

REMEDIATION

Remédier aux lacunes.
Réexplique ce n’a pas été bien compris aux élèves concernés.
Prend connaissance des lacunes et les corrige.



5-LA PROGRESSION

Le programme d’Education à l’intégrité s’étale de la classe de SIL (primaire) jusqu’en TERMINAL (secondaire). A raison de trois livres par cycle, repartis comme suit :
a-Pour le cycle Primaire :
Un livre par niveau (SIL-CP, CE1-CE2 et CM1- CM2)
b-Pour le secondaire :
Un livre 6ème – 5ème, un livre 4ème – 3ème  et un livre 2nd – 1ère –Tle
Les contenus d’apprentissage sont repartis sur une base séquentielle pour chaque livre.

6- LES HORAIRES

Pour le moment et particulièrement dans le cadre du projet FACTS II, il est souhaitable que les leçons d’Education à l’intégrité s’intègrent dans les espaces horaires réservés aux leçons d’Education civique et morale pour le Primaire, et d’Education à la citoyenneté pour le secondaire. Et ce, de façon alternative à raison d’une leçon toutes les deux semaines, pour les durées prévues.

7-L’EVALUATION

Pour une logique de conformité, les méthodes d’évaluation doivent être congruentes aux méthodes d’enseignement. En effet, c’est devant des situations-problèmes de la vie courante, qu’il est souhaitable de mesurer et d’évaluer les compétences des apprenants, c’est-à-dire leurs savoir-agir. En matière d’Education à l’intégrité, l’enseignant évitera autant que faire se peut, une évaluation basée sur la simple restitution des connaissances (domaine cognitif). Une intégration des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être est nécessaire pour la résolution problèmes posés.
TRAVAUX EN ATELIERS

QUATRE GROUPES.

Etant donné une situation de classe ; en tant qu’enseignant, formuler une situation-problème faisant ressortir une notion d’intégrité ; et dans laquelle vous allez identifier de façon explicite le support, la tâche et les consignes. Veuillez à ce que cette formulation obéisse aux propriétés d’une bonne situation-problème

MODULE VI :
Les notions de : SYSTEME NATIONAL D’INTEGRITE, ilots d’intégrité et communauté éducative intègre
OBJECTIFS DU MODULE :
Appréhender les concepts de Système National d’Intégrité (SNI) , de Piliers d’intégrité,  d’îlot d’intégrité et de communauté éducative
Identifier les piliers d’intégrité de sa communauté éducative
étudier les mécanismes de mise en place et de fonctionnement d’un îlot d’intégrité
maîtriser les avantages et limites d’un îlot d’intégrité en tant qu’outil de lutte contre la corruption.


RESULTATS ATTENDUS :
Maîtrise des concepts de Système National d’Intégrité (SNI) , de Piliers d’intégrité,  d’îlot d’intégrité et de communauté éducative.
Identification des piliers d’intégrité de sa communauté éducative
étude des mécanismes de mise en place et de fonctionnement d’un îlot d’intégrité
maîtrise des avantages et limites d’un îlot d’intégrité en tant qu’outil de lutte contre la corruption.

INDICATEURS DE RESULTATS : bonne manipulation des concepts de Système National d’Intégrité (SNI), de Piliers d’intégrité,  d’îlot d’intégrité et de communauté éducative METHODOLOGIE : approche participative axée sur des exposés-débats et des travaux en ateliers
Durée : 1h 30 mn (30 mn de présentation et débats, 30mn de travaux en ateliers et 30 mn de restitution)
Contenu du module :
Approche de mise en place d’un système national d’intégrité
Image d’un temple grec qui repose sur des piliers dont il faut garantir la solidité
Piliers institutionnels (exécutif, législatif, judiciaire, société civile et secteur privé)

Support didactique : Document Power Point




     A méditer…
« Le gouvernement est intègre ou il ne l’est pas. On ne peut pas être seulement “un peu” intègre. Une administration se maintient ou s’effondre avec l’intégrité du gouvernement; toute diminution de l’intégrité du gouvernement signifie que ce gouvernement a perdu la confiance du public. Et sans la confiance du public, la démocratie ne peut pas fonctionner. […] »
      Catherine I. Dales, ministre de l’Intérieur des Pays-Bas, 1992.
Problématique
Comment changer la conduite des affaires publiques ? Face à l’étendue de la corruption et à l’échec des réformes, cette question est d’actualité.
À la lumière des expériences passées et des faibles résultats enregistrés dans la lutte contre la corruption, Transparency International a défini une nouvelle approche. Celle-ci repose sur la mise en place d’un système national d’intégrité (SNI).
L’image qui est utilisée pour illustrer ce système est celle d’un temple grec qui repose sur des piliers (justice, administration, Parlement, institutions de contrôle, etc.) dont il faut garantir la solidité !
Ce SNI est soutenu aussi par la responsabilité horizontale qui suppose la nécessité de contre-pouvoirs, de garde-fous et la séparation des pouvoirs (législatif, judiciaire et exécutif).
L’idée de système d’intégrité peut être rendue plus imagée en la comparant au système immunitaire qui protège les organismes des infections.
è Attention au SIDA
è Système d’Intégrité Déficient Acquis
La solidité des piliers
Conclusion
     A méditer…
« Tout homme qui a peur du pouvoir est porté à en abuser. Il faut donc que, par une juste disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. »    
                              Montesquieu
« Seul le meilleur doit servir l’État.»
                                Aristote
Sup port didactique : Document Power Point


Les ilots d’intégrité outil de LCC dans le secteur éducatif
 Des efforts conjugués pouvoirs publics, Société Civile continuent  en vue de réduire significativement à défaut d’éliminer définitivement la corruption de notre pays.
 Ces efforts se perçoivent au plan politique par la réaffirmation constante de l’engagement du Gouvernement à prendre le « taureau corruption par les cornes » et sur le plan technique par le développement des outils innovateurs de LCC.
 Parmi ces outils actuellement en cours, on peut citer la prochaine expérimentation des « îlots d’intégrité ».

Qu’est-ce qu’un « îlot d’intégrité? Origines et définition du concept

Le mot « ilots d’intégrité »  a été utilisé pour la première fois par l’ONG Transparency International pour indiquer une méthode de lutte contre la corruption. En clair il s’agit par la technique du développement des ilots d’intégrité de développer des stratégies sectorielles  (dans un lieu, dans une activité bien circonscrite) permettant d’impliquer tous les acteurs et partie prenantes (communauté éducative dans le cas d’espèce) dans le processus (la lutte contre la corruption) à travers le respect des engagements auxquels ils ont librement consenti.

Ilots d’intégrité comme Outil pratique de LCC
L’ilot d’intégrité est considéré comme un outil de LCC parce qu’elle consiste dans les faits en:
L’identification d’un secteur, une activité ou une zone pilote;
L’identification des actions à entreprendre dans ce secteur pour y faire reculer la corruption;
L’appel des personnes œuvrant dans ce secteur à participer à sa mise en œuvre;
L’adaptation  et la duplication de l’initiative dans d’autres secteurs sociaux.

En fait, utiliser les ilots d’intégrité pour lutter contre la corruption consiste à assainir  un secteur et à l’utiliser pour faire tache d’huile.

- Les avantages des Ilots d’intégrité en tant qu’outil d’incitation
Outil concis et efficace parce que ciblé (sur une zone géographique précise, un secteur précis ou encore une activité précise);
Outil réaliste (l’usage des ilots d’intégrité tient suffisamment compte des particularités locales);
Outil participatif (parce qu’impliquant suffisamment les acteurs du secteur ou les habitants de la région ciblé);
- Les inconvénients de l’ilot d’intégrité en tant qu’outil de LCC
Si l’ilot d’intégrité est un outil efficace et adapté pour obtenir rapidement des résultats en matière de LCC, il n’est cependant pas un outil exclusif (il faut d’autres outils pour l’accompagner). L’ilot d’intégrité pourrait ne pas marcher si:
Les acteurs locaux ou des secteurs ciblés ne participent pas;
S’il se heurte au manque de volonté politique des autorités (heureusement ce n’est pas le cas pour le Cameroun);

 Fonctionnement des Ilots d’intégrité

Qui initie l’ilot d’intégrité
Qui le met en œuvre?
Les pouvoirs publics (dans la sphère de l’espace public)
les pouvoirs publics, les institutions de lutte contre la corruption, les OSC, les citoyens ordinaires etc.
Les institutions de LCC (dans la sphère de l’espace public et dans une certaine mesure au-delà)
les pouvoirs publics, les institutions de lutte contre la corruption, les OSC, les citoyens ordinaires etc.
Les OSC, les organisations confessionnelles (dans le secteur privé)
les pouvoirs publics, les institutions de lutte contre la corruption, les OSC, les citoyens ordinaires etc.

Conclusion
    L’usage des ilots d’intégrité comme outil de lutte contre la corruption nécessite (comme pour l’essentiel des initiatives anticorruption) une mobilisation de tous les acteurs sociaux pour être le succès qu’on espère qu’ils soient.

TRAVAUX EN ATELIERS
4  ATELIERS
1.Identifier les piliers d’intégrité dans votre communauté éducative.
2.Classer les en fonction de leur engagement à l’intégrité en leur accordant une note de 0 à 10(des plus engagés aux moins engagés)

MODULE VII : CHARTES ET CODES DE CONDUITE (w)
OBJECTIFS DU MODULE : élaborer des codes d’éthique et d’intégrité pour les principales parties prenantes d’une communauté éducative dans l’optique de se constituer en îlot d’intégrité
RESULTATS ATTENDUS : élaboration des différents codes d’éthique et d’éthique et d’intégrité pour les principales parties prenantes d’une communauté éducative dans l’optique de se constituer en îlot d’intégrité
INDICATEURS DE RESULTATS : codes d’éthique et d’intégrité effectivement élaborés dans les ateliers.
METHODOLOGIE : approche participative axée sur des exposés-débats et des travaux en ateliers
Durée : 1h 30mn (30mn de présentation et débats, 30 mn de travaux en ateliers et 30mn de restitution)
Contenu du module :
Définition
Elaboration des codes d’intégrité
Support didactique : Document Power Point


LES CODES DE CONDUITES ET LES
PACTES D’INTEGRITE
DEFINITIONS
Un code de conduite est ensemble des règles de conduite que doivent respecter les parties prenantes d’une communauté.
Dans le présent cadre (éducation), les codes d’intégrité constituent un ensemble de prescriptions éthiques (conventions) à observer par les différents acteurs, dans leurs multiples interactions  en vue de mettre en place une communauté éducative intègre.
PACTE D’INTEGRITE
Un Pacte est un accord solennel d’une convention engageant  les parties prenantes au respect scrupuleux des prescriptions préétablies.
Dans le cadre du présent projet, les pactes d’intégrité sont symbolisés par des accords solennels des différents partenaires de l’action éducative, à être des modèles d’intégrité.
Éthique et déontologie
Ethique : règles morales
Déontologie : règles professionnelles
TRAVAUX EN ATELIERS
ATELIER N° 1:
Élaborer un code d’intégrité  pour les élèves;
ATELIER N° 2:
Élaborer un code d’intégrité  pour les enseignants;
ATELIER N° 3:
Élaborer un code d’intégrité  pour les responsables administratifs;
ATELIER N° 4:
Élaborer un code d’intégrité  pour les parents/la famille;
 1 - CODE D'ÉTHIQUE POUR LES ÉLEVES
 1.1. DANS LA CLASSE  
Pas de sortie hors de la classe pendant leçons ;  
 pas  avoir des téléphones cellulaires dans la classe ;
Toujours  s’habiller décemment et se comporter correctement  dans classe ;
Les  élèves devraient éviter de faire le bruit dans classe ;  
Les " élèves devraient éviter de tricher pendant examens ;
Les élèves devraient être ponctuels et assidus dans classe  
1.2. DANS LA SALLE À MANGER  
Les élèves devraient laver leurs mains avant de manger  
Les élèvent devrait prier  avant de manger  
Ils ne devraient pas parler en mangeant  
ils devraient manger sain et ne pas consommer de l’alcool :
1.3. DANS LA TOILETTE  
Les élèves  devraient utiliser correctement les WC  
Ils devraient se laver les mains  après chaque passage aux toilettes  
  1.4. DANS LA BIBLIOTHÈQUE  
- tenir correctement la Bibliothèque,   
- respecter  le classement dans les étagères respectives,
- pas de  sacs dans la bibliothèque,
- Aucun livres ne devrait être sortir de la bibliothèque sans autorisation.  
1.5. DANS  LE DORTOIR
- toujours garder le dortoir en parfait état de propreté ;
- toujours Prier  avant de dormir  
- ne jamais manger dans le dortoir  
1.6. DANS LE CAMPUS SCOLAIRE  
- toujours  ponctuel au  campus  
-  pas de désordre au campus  
- Pas d’alcool, ni de cigarette

2 - CODE D'ÉTHIQUE POUR LES ENSEIGNANTS  
1. un enseignant devrait maintenir un haut sens de ponctualité et assiduité dans et hors d'école ;
2. un enseignant devrait être exemplaire dans tous les aspects de vie ;
3. un enseignant devrait être temps conscient ;
4. un enseignant devrait être régulier dans son travail ;  
5. un enseignant devrait avoir la crainte de Dieu ;
6. un enseignant devrait avoir une auto discipline ;  
7. un enseignant devrait avoir un niveau élevé de moralité ;  
8. un enseignant devrait être décent dans son habillement ;  
9. un enseignant ne devrait pas être découragé frustré facilement ;
10.    Un enseignant devrait être tolérant ;
11.    Un enseignant devrait être maître de ses émotions ;  
12.    Un enseignant devrait faire preuve de respect pour lui-même  et pour les autres ;
13.    Un enseignant devrait être responsable et coopératif ;
14.    Un enseignant devrait être sociable, gai, digne et intègre ;  
15.    Un enseignant devrait être approchable par tous et partout ;  
16.    Un enseignant devrait aimer sa profession et fier de l’exercer ;  
17.    Un enseignant devrait respecter  sa hiérarchie ;
18.    Un enseignant devrait aisément  accepter l’évaluation et la critique ;
19.    Un enseignant devrait être qualifié et bien informé ;  
20.    Un enseignant devrait être observateur, démontrer sa disposition à apprendre toujours 
21.    Un enseignant devrait aimer, respecter et accepter les enfants ;
22.    Un enseignant devrait être humble ;  
23.    Un enseignant devrait être objectif ;  
24.    Un enseignant devrait être un bon citoyen.  

3 - CODE D'ÉTHIQUE POUR LES RESPONSABLES  ADMINISTRATIFS (DIRECTEURS, PRINCIPAUX, SURVEILLANTS, etc.).
1. développer un goût pour son travail ;
2. ponctualité au  travail ;
3. Travailler dans une collaboration proche avec le personnel et les élèves ;
4 être accueillant ;  
5. mettre à jour ses registres ;  
6. être  transparent  dans gestion des ressources humaines et financières ;
7. être ouvert aux critiques ;  
8. être juste dans le recrutement (la politique du recrutement devrait être basée sur mérite)  
9. être Juste, ferme et objectif dans les prises de décision  
10. Respecter  les textes législatifs du système éducatif de son pays.     

4 - CODE DE CONDUITE POUR PARENTS/FAMILLE  
La famille est au centre de développement de l'intégrité chez un enfant. La responsabilité du parent/famille devrait être agissante et non abandonnée dans les mains des enseignants et l'école.
1. il y a le besoin absolu pour une stabilité de la famille. Pour une bonne éducation à l’intégrité, l'enfant a besoin des deux parents pour lui assurer équilibre, sécurité, confort et amour.
2. les parents doivent mener un style de la vie responsable et digne d'émulation par leurs enfants. Ils devraient éviter des excès (ivresse, immoralité, toxicomanie etc.)  
3. les parents devraient organiser et diriger les ressources de la famille dans une manière responsable et être capable de prévoir suffisamment  les besoins pour la scolarité de ses enfants.
4. les parents doivent maîtriser les besoins et les centres d’intérêt des enfants afin de les guider vers des décisions positives qui les construiraient vers des valeurs positives ;  
5. dans le cadre familial, il devrait avoir de l’espace pour un dialogue responsable qui permettrait aux enfants d’exprimer librement leurs besoins ;
6. Pas d’usage excessif de châtiment corporel, brutalité et  traumatisme psychologique ;
7. il devrait avoir unité dans les règlements en matière d'éducation de l'enfant pour éviter que l'enfant exploite le partenaire le plus souple à son avantage.
8. l'honnêteté de la famille doit être soutenue logiquement.
9. les parents devraient éviter d'être défensif. Ils devraient être objectif, francs et sincères en matière,  peu importe que l’enfant soit blessé ou non.  
10. Les parents devraient encourager et soutenir les rapports saints avec les enseignants dans l’intérêt de l'enfant.  





MISE EN OEUVRE DE FAITS DU PROJET II
Comment rendre effectif le projet dans votre école (les étapes à suivre)
1 – Faire un rapport ou compte rendu  à votre supérieur (s’il n’a pas assisté personnellement aux travaux).  
2 – organiser une réunion avec le corps enseignant  et le staff administratif pour formation et information
3 – faire nommer par votre hiérarchie le Point focal du projet FACTS II  (de préférence celui qui a assisté au séminaire)  
4 – sélectionner les membres de l’équipe du projet FACTS II (au moins  5)  
5 - débuter la mise en œuvre du projet  avec notamment :
Identifier les  parties prenantes (élèves, professeurs, personnel administratif, parents, fondateurs, autorités administratives locales dans charge d'éducation, associations, etc.)  
 Analyser la situation de corruption dans votre école : recenser tous les cas effectifs et potentiels  (principaux acteurs, causes, manifestations, conséquences, solutions)
 Relecture  des objectifs généraux et spécifiques projet
Etude des  activités du projet qui aideront  à atteindre ces objectifs
6 - Etudier les éventuels résultats attendus et les indicateurs (ou indices révélateurs) de changement, observables                                           et mesurables.
7 – Elaborer votre plan d’action (avec les différentes activités, les objectifs, les responsables et personnes ressources, les dates, les résultats attendus, les indicateurs de réussite ou de changement, etc.)
8 - Assigner des responsabilités à vos co-équipiers
9 – Elaborer le plan de suivi et de l'évaluation
 10 - début votre projet    
Informer votre coordinatrice locale sur l’état de vos progrès.
11- Commencer à collecter les données pour le système d’information du projet, en accord avec votre plan de suivi et d’évaluation.





 



05/10/2012
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